Le stress SVT manuel scolaire 2022

Aujourd’hui nous allons parler du stress chronique qui correspond à un débordement du système d’adaptation.

Comme nous l’avons étudié précédemment en classe le stress aigu correspond à un ensemble de réponses coordonnées qui permettent à l’organisme de s’adapter à une situation d’urgence.

Si cet état dure, on parle alors de stress chronique.

Le document 1 nous permet de caractériser cet état de stress.

Le scientifique Hans Selye a réalisé des expériences sur des rats qui permettent de montrer que lorsque l’organisme est gravement confronté à des agents nocifs comme par exemple un exercice musculaire excessif ou alors une exposition au froid trop intense, un syndrome inhabituel apparaît, le stress.

La répétition de situations de stress aigu ou d’agents stresseur très intense permet donc au scientifique de construire un modèle en 3 phases décrivant la réaction d’adaptation face au stress :

La phase d’alarme correspond à la premiere phase de réaction au stress aigu. Cette phase permet à notre organisme de mobiliser toutes nos capacités de défense.

La phase de résistance permet à l’organisme de s’adapter à des agressions répétées et intenses, grâce à la mobilisation de l’hypothalamus qui est le siège des émotions et de la mémoire épisodique.

Enfin la phase d‘épuisement, la dernière phase d’adaptation. A long terme les taux excessif de cortisol et d’adrénaline entrainent des symptômes plus importants liés au stress comme les troubles de la mémoire, du sommeil et de l’appétit.

Le document 2 met en jeu 3 dimensions pouvant déterminer la résistance face au stress chronique.

On observe ici les agents stresseurs liés à des caractéristiques individuelles et à l’environnement.

On peut donc mettre en relation les documents 2 et 3.

Le document 3 correspond à une étude réalisée en 2014 sur le stress chronique des travailleurs en France.

On peut ici observer une conséquence du stress chronique, le burn out et en étudier les causes grâce au document 2.

Dans ce document la cause la plus importante de burn out est l’intensité de travail qui correspond à un pourcentage de 60%.

D’autres facteurs comme les relations avec les collègues interviennent, elles représentent ici 26% des causes du burn out. Elles mettent en avant des caractéristiques individuelles comme l’estime de soi mais également l’environnement comme des aspects sociaux.

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