La faune marine

Intro : Quand les intérêts d’une seule entreprise prévalent sur l’intérêt général de la protection des océans. Alors que nous méconnaissons presque totalement la faune sous-marine, celle-ci est néanmoins menacée par une technique de pêche particulièrement abrasive. Alors que l’Europe tente d’y mettre fin, elle se heurte au lobbying du seul bénéficiaire de cette pratique, une entreprise Française, qui plus est, n’en tire bénéfice que par des subventions publiques sans aucun autre intérêt économique. Récit d’une aberration.

1.     Une faune marine largement méconnue

1.     La connaissance des océans est encore faible
2.     Les grands fonds marins possède une faune quasi-inconnue et surprenante
3.     Les coraux forment un écosystème fragile  

1. La menace du chalutage profond

1. Une technique de pêche abrasive
2. Une destruction sans pareil des milieux naturels sous-marins
3. Une pêche non rentable, un modèle économique non viable ne vivant que de subventions

1. Un groupe, un lobby, des subventions

1. Un bénéfice économique et social quasi-nul, au seul profit d’un unique groupe industriel
2. Un lobbying intense qui amène la France à bloquer les mesures de protection européennes
3. Une mobilisation d’ONG, d’acteurs civils tels que scientifiques, chercheurs et opinion publique

Conclusion : A l’issue d’une mobilisation de plusieurs années, la pratique du chalutage profond est abandonnée dans les eaux européennes en 2016. Mais demeure dans les eaux internationales. En 2019, la pêche électrique, une autre pratique dévastatrice est à son tour interdite. Ces épisodes mettent en relief aussi la difficulté à lutter contre les pratiques de groupes économiques puissants, dont le lobbying intense influence le comportement des gouvernements, sans pour autant justifier de réels intérêts économiques, mais sur la seule base de profits particuliers au détriment des équilibres écologiques.

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