LA DATATION DES STRATES SEDIMENTAIRES

La datation par l’étude des strates sédimentaires 

Comment l’étude des strates sédimentaires permet-elle la détermination de l’âge de la Terre ?

Comment la stratigraphie permet-elle de déterminer l’âge de la Terre ?

1. Introduction
2. En quoi cela consiste ?
3. Conséquences (résultats)
4. Conclusion

1. Introduction

Le mode de formation de la Terre ainsi que son âge est une question que chaque civilisation s’est posé. Depuis l’antiquité, jusqu’à aujourd’hui, en passant par la mythologie, l’humanité a toujours cherché différents moyens de dater notre planète pour se situer dans son histoire. Pour cela, de nombreux moyens différents ont été élaborés et sont la cause de nombreuses controverses.

Nous allons aujourd’hui nous intéresser plus particulièrement à l’étude des strates sédimentaires et voir comment la stratigraphie permet de déterminer l’âge de la Terre ?

Pour cela, nous verrons dans un premier temps qu’est-ce que la stratigraphie et en quoi cela consiste les résultats obtenus puis nous finirons par une rapide conclusion.

1. En quoi cela consiste ?

La stratigraphie aussi appelé la datation par l’étude des strates sédimentaires est une des nombreuses méthodes utilisées pour définir l’âge de la terre. Pour cela, les scientifiques dont Georges-Louis Leclerc et John Phillips mesurent l’épaisseur des strates sédimentaires.

Georges-Louis Leclerc, est un intellectuel du 18eme siècle.

Il est naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste, philosophe et écrivain français.

À la fois académicien des sciences et académicien français, il participe grandement à l'esprit des Lumières. Etant impressionné par la lenteur que mettent les dépôts océaniques à se former ainsi que par l’épaisseur des strates sédimentaires des alpes, il commença ses recherches. Suite à ces travaux, il réussit à définir l’âge de la terre qui va selon lui de quelques millions d’années à près de trois milliards.

John Phillips quant à lui s’est basé sur le taux d’érosion de l’Himalaya, ce qui impactait le taux de sédimentation du delta du Gange. Il a considéré que ces deux éléments étaient équivalent ce qui lui a ainsi permis de calculer le temps nécessaire de dépôt des sédiments et ainsi proposer un âge minimum pour la terre. Ses propres estimations varient de 12 000 à 1 332 000 ans

Suite à leurs mesures, ces deux scientifiques se sont basés sur une règle de proportionnalité qui date de la fin du XVII qui définit qu’il faut 100 ans pour qu'un millimètre de sédiments se dépose. Il faut donc 100 000 ans pour former une couche d'un mètre

1. Conséquences et résultats

Cependant, cette méthode est approximative. En effet, les sédiments ne se déposent pas de manière homogène dans le temps ni dans l’espace. C’est pourquoi les premières datations de cette méthode vont de quelques millions à quelques milliards d’années. De plus, on remarque un fort désaccord entre les partisans d’un temps court (les catastrophistes) et les partisans d’un temps long (les uniformistes). Cela signifie que certains d’entre eux notamment les catastrophistes croient en quelque chose que l’être humain ne maitrisent pas, les débuts de ce mouvement se basent sur des croyances religieuses tandis que les uniformistes vont se baser sur des mesures et des faits beaucoup plus scientifiques. C’est pourquoi les partisans de ces deux mouvements mènent une controverse car leur vision de la formation de la terre et donc de son âge est totalement différente voire opposée.

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