Démarche de soins

Au cours de mon expérience de maman, j’ai pu découvrir des soins médicaux pour ma fille tout au long  de ses cinq ans, à travers différents services, tels Que le service d’urgence pédiatrique, en néonatologie, en chirurgie, en laboratoire d'analyses de biologie médicale, ce qui a pu me confronter  ma vie de personnel.
Ainsi, la situation qui a retenu mon intention, s’est déroulée dans un laboratoire d'analyses de biologie médicale, j’ai accompagné mon enfant qui avait trois ans ce jour là pour un prélèvement sanguin, l’infirmière se présente et installe ma fille, ainsi l’infirmière nous explique comment le soin va se dérouler et elle m’informe que j’avais le choix de rester avec elle pendant le soin.

 Pour commencer elle prépare le soin  pour la prise de sang, à ce moment là,  ma fille voit le matériel, elle refuse le soin,  elle se met à pleurer et saute dans mes bras en me serrant de toute ses forces et elle me dit « maman j’ai peur, non je ne veux pas, on rentre à la maison ». Après,  l’infirmière se mets à sa hauteur et lui dis avec une voix douce « maman reste avec toi, je ne vais pas te faire mal ma princesse, tu n’as pas avoir peur ». Face à cette situation, ma fille ne voulais rien entendre, elle se blottie contre moi, crie, pleure de peur, ainsi je vois l’infirmière perdre ses moyens et appel une autre infirmière pour lui venir en aide. En effet,  avec mon expérience de maman et de mon expérience professionnelle en tant qu’aide soignante, j’ai essayé de trouver les moyens de lui faire accepter le soin, en la prenant sur mes genoux, en la rassurant avec des bisous, en lui disant que je ne la laisse pas toute seule  et l’infirmière me demande de mettre ses jambes entre mes jambes, d’autant plus l’infirmière, encourage ma fille par le comportement verbale tels des mots doux et un comportement physique tels que les caresses par exemples. Mais ce qui distrait ma fille et qui crée cette attachement de confiance avec la soignante, c’est une petite tête de chat que l’infirmière dessine sur son bras et elle lui explique qu’elle va lui donner à boire car il a très soif  le petit chat. Le comportement de ma fille m’a fait comprendre, qu’elle été angoissé par le soin,  j’ai eu un sentiment d’impuissance par rapport à son comportement et aux soins qui devait absolument être réalisée mais l’infirmière me rassure en m’indiquant qu’avec la pose du « PATCH EMELA» il n’aura pas de douleurs. En effet, j’ai compris pour moi et pour elle qu’il été impossible de la laisser toute seul, ainsi cette notion « d’attachement maman et enfant » est « un besoin primaire ». Pour continuer, je la serre dans mes bras et elle se calme elle place son visage dans le creux de mon coup, ainsi l’infirmière réalise la prise de sang. Pour finir, nous la félicitons de son courage avec pleins de bisous et de câlins.

A travers cette situation et au vue des lectures j'ai compris que ma fille avait besoin de moi, sa mère, sa figure d'attachement, sa caregiver du quotidien, car elle vivait une situation stressante et éprouvante. Son besoin s'est fait ressentir à plusieurs niveaux: verbal et comportemental. Toutefois, dans mon rôle de mère, j'ai compris qu'elle avait besoin de moi, et je pense avoir pu répondre à ce besoin car elle a finit par être rassurée et calmée. Nous pouvons aussi dire qu'à cet instant il y avait deux caregiver, moi et l'infirmière qui a su adapter son comportement pour faciliter le soin de ma vie et qu'elle ne vive pas cette situation de manière traumatisante.

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