Document de type dissertation sur la représentation visuelle

DM de SVT[pic 1]

Mme. L a subi plusieurs examens afin de découvrir l’origine de son trouble de la vision des couleurs.

Expliquez-lui, en vous appuyant sur des schémas, que ses anciens verres ne corrigeront toujours son défaut visuel d’avant l’accident et qu’en changer ne résoudra pas le trouble apparu à la suite de son accident dont vous lui préciserez l’origine biologique.

Mme. L, vous semblez souffrir de deux troubles visuels distincts et dont l’origine est différente.

Tout d’abord, d’après les rapports des consultations ophtalmologiques effectués avant votre accident, vous possédiez une acuité visuelle de loin de 2/10 n’ayant pas subi de modifications lors de l’accident. Ensuite, toujours d’après ces comptes rendus, il semblerait que votre ophtalmologue vous ait diagnostiqué une myopie étant donné que votre vision de près est, elle, bonne sans correction. On en déduit donc que votre cristallin, partie de l’œil faisant office de lentille, est trop convergent : l’image d’un objet lointain se forme en avant de votre rétine. Vous devez donc être en possession de lunettes dont les verres sont formés de lentilles divergentes, permettant une correction du cristallin et donc une bonne formation d’images d’objets lointains sur votre rétine afin de voir correctement de loin.

Ci-contre un schéma pour expliciter mes propos :

[pic 2]

Cependant, si je change vos verres par des lentilles convergentes, votre défaut de vision n’en sera qu’accentué. En effet, l’image des objets lointains se formera encore plus en avant de votre rétine et vous ne verrez pas absolument pas mieux les couleurs.

Laissez-moi clarifier de manière scientifique, la façon dont nous percevons les couleurs. Premièrement, la lumière entre dans votre œil avant d’atteindre des photorécepteurs ( il s’agit d’un neurone sensoriel sensible à la lumière que l'on trouve sur la couche postérieure de la rétine) sur votre rétine donc. Ces dit « photorécepteurs » se répartissent en deux catégories distinctes dont les fonctions et usages diffèrent : les « cônes » et les « bâtonnets ». Les photorécepteurs « cônes » sont sensibles aux couleurs, permettent la vision des formes et sont localisés au centre de la rétine. Les photorécepteurs « bâtonnets » sont, quant à eux, sensibles à de faibles variations de lumière, nécessaire à la vision en basse luminosité et aux mouvements périphériques et situés sur le pourtour de la rétine. Dès lors que les tests effectués indiquent que votre sensibilité à la lumière et aux contrastes faibles sont normaux, on peut écarter la possibilité que vos photorécepteurs bâtonnets sont atteints/ endommagés.

A l’inverse, on peut relever sur votre IRM que la partie postérieure et interne de l’hémisphère gauche de votre cerveau est endommagé. Or, c’est cette partie même du cerveau qui reçoit les informations de votre champ visuel droit transmis par l’intermédiaire du nerf optique sous forme de message nerveux. De plus d’après le document 3, l’endommagement de cette partie du cerveau peut causer un trouble de la vision des couleurs. En effet, le nerf optique de l’œil gauche transmet un message nerveux au cortex visuel se situant à l’arrière et à droite de votre cerveau.

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