AU NIVEAU DES SYNAPSES

Au niveau des synapses, zone de jonction entre deux neurones, le message neveux de nature électrique est converti en message chimique

Lors de l’arrivée du message nerveux, les vésicules synaptiques localisées à l’extrémité du bouton synaptique se déplacent et fusionnent avec la membrane plasmique du neurone présynaptique. C’est l’exocytose. Ces vésicules contiennent des molécules chimiques, les neurotransmetteurs, qui se retrouvent donc libérés dans la fente synaptique. Ces neurotransmetteurs se fixent sur les récepteurs situés dans la membrane du neurone postsynaptique ce qui provoque la naissance d’un nouveau message nerveux électrique qui se propagera.

La perception repose sur la transmission du message nerveux, de nature électrique, entre neurones, au niveau des synapses, par l’intermédiaire des substances chimiques les neurotransmetteurs.

Certaines substances hallucinogènes perturbent la perception visuelle.

Leur action est due à la similitude de leur structure moléculaire tridimensionnelle avec celle de certains neurotransmetteurs du cerveau auxquelles elles se substituent. Au niveau du cortex visuel, deux molécules, la sérotonine et le glutamate jouent un rôle de neurotransmetteurs. Le LSD est un hallucinogène puissant.

Le LSD se fixe sur les récepteurs de la sérotonine ce qui intensifie la production de glutamate. L’activité d’autres neurones devient alors anormalement élevée, ce qui entraine notamment des hallucinations.

L’usage de LSD peut générer des accidents psychiatriques graves qui persistent même après l’arrêt de sa consommation. La « descente » peut être très désagréable : l’usager peut se trouver dans un état de confusion s’accompagnant d’angoisses et de crises de panique. Ces troubles peuvent survenir de façon imprévisible plusieurs années après l’ingestion de la dernière prise.

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