Synthèse socialisation genrée

Synthèse

Dans la vie de tous les jours, on peut remarquer que les hommes et les femmes ont des comportements et occupent des postes différents. Nous pouvons donc penser que ces différences ne sont pas biologiques, mais sont bien acquises lors d’une socialisation genrée. Mais comment les filles et les garçons sont-ils socialisés différemment en fonction de leur sexe ?

Premièrement, nous chercherons à comprendre comment les filles et les garçons apprennent-ils une identité genrée ; dans un second temps, nous étudierons de quelle manière sont-ils préparés à des rôles différents ; et enfin nous nous pencherons sur la manière dont les filles apprennent la domination masculine.

Premièrement, nous pouvons penser que les filles et les garçons apprennent une identité genrée dès leur plus jeunes enfance grâce à des objets du quotidien comme les vêtements. En effet, on propose aux enfants des habits différents en fonction de leur sexe, avec des couleurs distinctes, des univers séparés, … Par exemple, les vêtements pour garçons sont plutôt des vêtements pratiques de couleurs bleutées, et des motifs de dinosaures, de camions ; tandis que ceux des filles sont plus dans des tons roses, conçus pour être jolis, avec des volants, et des motifs de fleurs ou de petits chats.

Deuxièmement, les filles et les garçons sont préparés à des rôles sociaux différents grâce à leurs parents qui favorisent différentes formes d’éducations pour chaque sexe, et par leurs jouets les différencient : les parents valorisent leurs garçons lorsqu’ils présentent des traits de caractère qui impliquent la puissance, le courage, etc. ; tandis que les filles sont incitées à être sages et jolies. Cette manière de penser se répercute sur les jouets offerts aux enfants, dans lesquels sont représentés deux univers différents les incitant à s’orienter sur différents rôles sociaux. Par exemple, les jouets pour les petites filles sont dans un univers féérique et on leur propose des poupées et des petites cuisinières, ce qui les dirigent vers des rôles en rapport avec la gestion ; tandis que les garçons ont des jouets dans un univers de l’aventure, et on leur propose de s’identifier à des métiers nécessitant une forme de courage, d’autonomie, ce qui les dirigent vers les métiers dits « à risques » et vers les postes hauts placés.

Troisièmement, les filles apprennent la domination masculine principalement à l’école, à cause de leurs professeurs, et des garçons eux même. En effet, les professeurs ont souvent tendance à plus valoriser les garçons que les filles, et les petits garçons gagnent donc en confiance en eux et se mettent donc plus en avant. Par exemple, certaines études montrent que les enseignants interrogent, souvent inconsciemment, plus régulièrement les garçons que les filles, et mettent en avant leurs « talents naturels », tandis qu’on valorise le travail des filles. Les filles intériorisent donc l’idée qu’elles sont « nulles » et qu’elles doivent leurs résultats à leur travail régulier, et ne se considèrent donc pas comme « bonnes », tandis que les garçons sont fiers de montrer leur « talent », et se mettent beaucoup plus en avant. Cet engrenage incite les filles à rester en retrait et à regarder les garçons briller.

...