SES devoir maison sociologie

Dossier 6 :

1. L’évolution des résultats n’est pas la même pour les élèves issus de milieux défavorisé que celle pour les élèves issus de milieux favorisés. En effet, les résultats des plus défavorisés est en forte baisse alors que ceux des milieux favorisés se stabilisent voire s’améliorent.

1. C’est durant le collège que les inégalités se renforcent.

1. D’après une étude menée par le ministère de l’éducation nationale en 2018, sur la part d’enfants de cadres et d’ouvriers selon la filière, 3.8 % des personnes faisant un CAP sont des enfants de cadres supérieurs alors que 51.8 % des personnes faisant une classe prépa sont des enfants de cadres supérieurs.

1.  Voici la comparaison des parts d’enfants d’ouvriers et cadres dans les différentes filières :

   -En collège général la part des enfants de cadres est supérieur à la part des enfants d’ouvriers (26.7 % contre 18.4 %),

- en CAP la part d’enfants d’ouvriers est nettement supérieur à celle des enfants de cadres (38.3% contre 3.8%),

- en bac pro la part d’enfants d’ouvriers est nettement supérieur à celle d’enfants de cadres (36.3 % contre 6.9%),

• En 1ère et terminal technologiques la part d’enfants d’ouvriers est plus importante que celle des enfants de cadres (27.3% contre 14.8%)

• En 1 erre et terminale générale, la part d’enfants de cadres est plus importante que celle des enfants d’ouvriers (29.3% contre 16.6%)

• En BTS la part d’enfants d’ouvriers est supérieur à celle d’enfants de cadres (24.1 % contre 16%)

• En université, la part d’enfants de cadres est nettement supérieur à celle d’enfants d’ouvriers (34.1 % contre 11.7%)
• En classe prépa, la part d’enfants de cadres est considérablement supérieur à celle d’enfants d’ouvriers (51.8 % contre 7.2 %)

• En Ecoles normales sup, la Pa        rte d’enfants de cadres est considérablement supérieur à celle d’enfants d’ouvriers (61 % contre 2.9%)

 Ainsi, plus les années sont longues plus la part d’enfants de cadres augmentent et plus la part d’enfants d’ouvriers diminue et inversement.

1. L’origine sociale a une grande influence sur la poursuite des études. En effet, comme nous pouvons le voir sur le graphique, plus le nombre d’études est long plus le nombre d’enfants d’ouvriers diminuent et plus le nombre d’enfants de cadres augmentent et inversement. Andi, les enfants de cadres feront en majorité des études longues alors que les enfants d’ouvriers feront des études courte. Paer exemple, dans des études courtes comme un CAP la part des enfants d’ouvriers est nettement supérieur à celle des enfants de cadres : 36.3 % contre 3.8% alors que dans des études plus longues comme les écoles normal sup, la part des enfants de cadres est considérablement supérieur à la part des enfants d’ouvriers : 61 % contre 2.9%

1. D’après une étude menée par Cère en octobre 2017 sur le plus haut diplôme obtenu en fonction de la position sociale des parents (en %), 52 % des enfants de deux parents cadres ont un BAC +5 ou plus.

1. On calcule un coefficient multiplicateur :

Coef multi = Donnée 1 / Donnée 2

Ici, coef = 52/10 = 5.2

Ainsi : Les individus dont les deux parents sont cadres sont, en proportion, 5.2 fois plus nombreux à obtenir un diplôme de niveau bac + 5 ou plus que les individus dont les deux parents sont ouvriers ou employé.

1. Selon Raymond Boudon, les facteurs susceptibles d’expliquer les inégalités scolaires sont le fait que les familles décident de l’orientation de leurs enfants en fonction des gains et couts de ces orientations. Ainsi, pour lui cela dépend de l’origine sociale par rapport aux différents gains et couts engendrés.

Selon Pierre Bourdieu, ce qui explique les inégalités c’est que l’école transmet une culture appartenant au groupe social favorisés qui détiennent le pouvoir. Ainsi, cela s’explique, pour lui, par le fait que les enfants favorisés réussies le mieux car les qualités appréciées à l’école sont celles de ces groupes.

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