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Russel / éloge de l’oisiveté / 1932

Chronologie : Russel / éloge de l’oisiveté / 1932. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2022  •  Chronologie  •  488 Mots (2 Pages)  •  386 Vues

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Le philosophe Russel a donné un titre volontairemennt provocateur : éloge de l’oseivité à l’œuvre parue en 1932 dont cet extrait cet tiré, Car ne dit on pas que l’oisivité est la mère de tous les vices ? se faisant, Russel met à mal les valeurs morales et sociales du travail qui insiste à travailler toujours d’avantage, allant à l’enconte du dogme du travail qui est l’un des socles de notre société. Il suggère un nouveau mode de vie où le travail laisserait une place aux loisirs.

Dans le premier paragraphe de l’extrait, l’auteur précise sa pensée : il estime qu’il faut diminuer le temps passé à travailler. Selon ses estimations, il conviendraitt d’abaisser le temps de travailler à 4 heures quotidienne, condition qu’il juge suffisante pour que chacun ait des conditions qu’il juge suffisante pour que chacun ait des conditions décentrer pour vivre. En réduisant ainsi le temps dévolu au travail, Russel estime avoir trouvé un juste équilibre pour vivre confortablement tout en donnant à chacun l’opportunité de faire autre chose que de travailler. Par autant, si cette nouvelle répartition est source de temps libre par chaque individu, ce n’est pas, loin s’en faut , par devenir, au sens littéral du terme, oisif. Son argument n’est pas d’inciter à l’inaction « dissiper en toute frivolité tout le temps qu’il reste », autrement dit à ne rien faire, mais de donner l’opportunité à chacun d’avoir du temps libre pour lui permettre d’avoir des occupations personnelles qu’il aurait choisien auquelle on ne peut se s’adonner en passant son temps à travailler. Un homme libéré du cadre contraignant de son travail ou du moins d’une partie de celui-ci, aurait la capacité de réaliser des projets personnels qui exaltent son caractère, ses gouts personnelles, son sentiment de liberté et l’accomplissement de lui-même. A contrario, celui qui passerait la majorité de ses journée à travailler, quand bien même son travail serait valorisant, resterait enfermé dans un carcan, soumis, obéissant aux règles imposées dans la société, assimilable aux conditions d’un exclave. L’auteur met l’accent sur la nécessité que chacun ait des loisirs et insiste sur le sens qu’il accorde à cette notion. Comme on l’a dit précédemment, le loisir ne doit pas être assimilé à la notion d’inactivité vue comme une perte de temps. Mais il ne doit pas non être assimilé à un divertissement qui se caractériserait par la passivité. Celui qui se divertit ne fait rien, hormis se reposer et se changer les idées.

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