Résumé discussion
Résumé : Résumé discussion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LUDIVYINE • 2 Juin 2021 • Résumé • 928 Mots (4 Pages) • 395 Vues
DISCUSSION : Le tatouage peut-il être considéré comme un art ?
Le tatouage existe depuis bien des années. En effet, il permet à ses utilisateurs de marquer de façon indélébile des moments de leurs vie, significatifs ou non qui restent à travers le temps. Un moyen d’expression unique en son genre qui connait quelques évolutions en en ce qui concerne sa méthode et le pourquoi de ce marquage. Depuis toujours le tatouage est un moyen pour les populations qu’elles soient préhistoriques ou modernes de s’exprimer. En quoi son évolution est-elle artistiques ?
A l’origine dans les sociétés traditionnelles c’était un rite d’initiation et de passage dans un autre groupe social, les plus connu sont les tatouages de Yakuza, qui représentent un récit de leur exploit, leur grade dans l’organisation. Fondamentale dans certaines tribu qui l’utilisent en temps de guerre ou encore pour identifier le chef d’une tribu. Il permet également de marquer les soignants chez les berbères ce qui leur confère un statut dans la tribu. Certains aborigènes d’Amazonie ont expliqué à Lévi-Strauss que leur tatouage sert pour les distinguer des animaux. Dans les états modernes, les tatouages sont devenus le signe de déshonneur, marquer des criminels, au Japon dès le moyen-âge c’était précisément le moyen de reconnaître des condamnés, avec des indications sur leur crime. Les criminels du monde moderne ont fait du tatouage un signe de fierté et développé des images symboliques.
Pratique ancestrales qui permettait de garder une emprunte de l’histoire de l’humanité notamment avec les gravures préhistoriques qui montrait qu’il fallait laisser une trace du passage de l’homme sur terre et non une pratique artistique car pour les femmes c’était une marque de propriété, comme pour le marquage du bétail c’était une forme de déshumanisation de la personne.
Moyen d’expression et d’identification et ceci des sociétés anciennes à nos jours. Chez certaines population un signe de patriotisme en découle, chez les populations d’Amérique du Sud comme par exemple en Guyane Française, en Martinique qui marquent leur corps de la carte de leur île ou pays pour montrer leur appartenance. Il peut y avoir différentes représentations en fonction des cultures de chacun.
Des divergences existent, si certaines religions considère cette pratique comme démoniaque dans le monde professionnel d’aujourd’hui il en est tout autre, l’apparition des pigments colorés laisse entrevoir une dimension esthétique et ceci est le résultat de la conformité aux normes sociales des sociétés données ce qui permet de faire de cette pratique un art.
Toute pratique créatrice dont le but n’est intéressé que par la recherche d’esthétique et parla transmission de messages dans certains cas peut être considéré comme de l’art. Aujourd’hui la réaction de surprise et de choc a laissé place à une évaluation critique de l’image réalisée, et le message laisse de plus en plus place à une volonté d’esthétisme.
Quand les égyptiens réalisaient leurs bas-relief ils remplissent les deux critères, les vitraux des cathédrales fonctionnent de la même manière.
Il existe aujourd’hui des mondiaux de tatouages, ou plusieurs grands tatoueurs s’affrontent à travers les représentations qui font de leur art sur les différents modèles. Le plus célèbre à ce jour est TIN-tin de son vrai nom Cyril Auville. Le tatouage est un art contemporain, car aujourd’hui l’art se pratique sur tous les supports possible et imaginable, il est remis en question lorsqu’il est pratiquer sur le corps car peut provoqué des douleurs mais le résultat est le même, c’est un dessin coloré ou non. C’est ce qu’on va appeler le body art, un mouvement né au Etats-Unis dans les années 70, le corps est alors utilisé comme support pour œuvré de manière artistique. De nos jours de nombreux présidents possèdent un tatouages ce qui démarginalise cette pratique et la rend plus banal.
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