Questions sur le texte d’Alain Béraud

Analyse des documents

Questions sur le texte d’Alain Béraud

La théorie classique

1) Les principaux apports de la théorie classique :

Portent sur l’analyse générale sur le fonctionnement de l’économie mais également du rôle de l’État sur les échanges.

Les économistes classiques ont tentés d’expliquer la richesse des nations via l’accumulation du capital, les échanges et le travail. De plus, les classiques croyaient en la bienveillance et l’efficacité du marché qui par les prix affecte les ressources au meilleur emploi. Adam Smith : « l’individu en cherchant son intérêt propre cherche le meilleur pour la société

On passe de l’individualisme à l’harmonie collective et sociale.

L’intervention de l’État est jugée inutile et inefficace.

Le commerce est bénéfique pour tous les agents économiques.

-le libre-échange

-le libéralisme

-la valeur d’un produit

2) La non-intervention de l’État.

Smith : « Tant qu’il ne viole pas les lois, chaque Homme est parfaitement libre de poursuivre à sa façon ses propres intérêts et de mettre ses talents et son capital en conccurence avec ceux des autres Hommes. Le gouvernement est complètement dispensé de la tâche de supervision des affaires des personnes privées, qu’il pourrait chercher à entreprendre soi-disant pour les diriger vers les activités les plus utiles à la société. Dans le système de la liberté naturelle, le gouvernement n’a que trois tâches […] la protection de la société contre les menaces extérieures ; la protection de chaque membre contre l’injustice et l’oppression ; et enfin la construction et l’entretien de certains travaux publics et de certaines institutions publiques. » L’analyse de Smith ou Ricardo nous montrent comment les classiques voyaient le fonctionnement du marché et de l’État.

Elle se résume dans l’expression car les classiques sont contre l’intervention de l’État et pour le libéralisme.

« laissez-faire, laissez passez » la libre circulation des biens et des marchandises.

3) La pensée classique se matérialise encore dans l’actualité. Pour les mercantilistes, le commerce est un jeu à somme nulle, pour les classiques à somme positive. Ricardo et Smith ont montrés que le principe qui guidait les acteurs était l’avantage comparatif.

Il est nécessaire d’avoir une banque centrale qui joue le rôle de prêteur en dernier ressort en cas de manque de liquidité. La pensée classique est toujours d’actualité pour le système bancaire.

L’approche alternative d’Augustin Cournot

4) Cournot fait une analyse micro-économique. Il utilise des outils mathématiques afin de vérifier les conjectures théoriques. Par ailleurs, sa méthode change dans la mesure où il affirme que l’on peut résoudre les problèmes économiques, politiques par l’algèbre notamment par la théorie des fonctions. L’analyse de Cournot est le début de la modélisation macro-économique.

C’est une démarche méthodologique qui a changé.

5) Oui dans les analyses micro-économiques. On a les néo-classiques qui s’intéressent aux couts/recettes marginales. Il a aussi posé les bases de la théorie des jeux. Dans la suite il y a eu d’autres auteurs comme John von Neumann et John Nash ont approfondis cette analyse.

Les socialistes

6) Marx souhaite la répartition égale des moyens de production. Pour Marx, le capitalisme est basé sur une contradiction insoluble : les forces productives reposent sur une socialisation croissante (on passe d’une économie artisanale à une économie de grande entreprise et c’est l’effort collectif qui permet d’être efficace, de mettre en place un appareil de formation et d’effectuer l’investissement nécessaire) mais la propriété des moyens de production est privée et entre les mains d’un petit groupe de personnes (la bourgeoisie), il faudrait donc socialiser les moyens de production, c’est-à-dire faire en sorte qu’ils deviennent la propriété commune des travailleurs associés.

Les néoclassiques

7) Les néoclassiques portent leurs analyses surtout sur la rareté. La valeur d’un bien correspond à l’utilité et la rareté d’un bien. Les classiques disaient que cela correspondait au cout de production. Ils constituent d’utiliser un raisonnement à la marge comme les classiques. Les néoclassiques sont réunis autour d’un raisonnement marginaliste.

Ils n’ont pas rejetés tous les principes classiques (ex : non-intervention de l’État). Mais pour eux la notion essentielle est celle de la rareté et l’utilité.

Néo signifie nouveau. C’est la nouvelle économie classique.

8) Chaque économiste néo-classique a travaillé sur un domaine et a une approche différente.

Jevons est le « fondateur » du néo-classicisme. Il a travaillé sur l’utilité marginale.

Menger a travaillé sur la question des besoins humains et du comportement rationnel de l’Homme cherchant à les satisfaire. Il s’intéresse moins à l’équilibre de l’économie qu’à son dynamisme.

Walras a travaillé sur la notion d’équilibre général. Il a inventé la notion de d’économie d’échelles.

Marshall plaide pour la synthèse des différentes pensées des auteurs néo-classiques et classiques. Il dit que les prix dépendent à la fois des couts et de l’utilité. Cela tient au fait qu’il privilégie l’étude et l’équilibre sur chaque marché.

Il y a différents marchés : B/S, travail, de la monnaie, financier

9) Le prolongement de Jevons est Edgeworth.

Le prolongement des idées de Menger est l’école autrichienne.

Walras ➔ Arrow et Debreu

Keynes et les keynésiens

10) Toute offre crée sa propre demande, il n’y a pas de crise de surproduction. C’est la loi des débouchés. La demande de travail ne dépend pas de la consommation. L’offre va dépendre de la demande effective qui est sujette à l’optimisme ou le pessimisme des entreprises. C’est Say qui a émis l’idée que la monnaie est neutre. La monnaie n’est qu’un moyen de transaction.

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