Montrez que les inégalités ont un caractère cumulatif dans nos sociétés
Dissertation : Montrez que les inégalités ont un caractère cumulatif dans nos sociétés. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lppe • 26 Février 2016 • Dissertation • 1 663 Mots (7 Pages) • 3 213 Vues
Montrez que les inégalités ont un caractère cumulatif dans nos sociétés
Avec la révolution Française de 1789, on a cru que l’égalité en droit ferait disparaître les autres inégalités. Or, trois siècles plus tard celles-ci sont toujours présentes bien qu'elles aient évoluées au fil des périodes et des sociétés. De plus, la société française en ce début du XXIe siècle reste une société très inégalitaire aussi bien économiquement que socialement. Les inégalités se caractérisent par un ensemble de différences physique, sexuelle, ethnique qui engendrent des avantages et des désavantages. Elles sont souvent cumulatives en raison du facteur déterminant joué par les inégalités économiques : une inégalité initiale a des conséquences sur les avantages et désavantages futur. Ce qui nous amène à nous interroger sur comment les inégalités se cumulent et engendrent de nouvelles inégalités. Ainsi, nous étudierons dans un premier temps comment les inégalités économiques engendrent d'autres inégalités économiques. Puis, que celles-ci engendrent des inégalités sociales. Et enfin, que les inégalités sociales engendrent elles aussi d'autres inégalités notamment économiques et sociales.
Première partie
Les inégalités économiques se caractérisent par une répartition inégale des biens ainsi que des différences de revenus ou de patrimoine possédé entre les individus ou différents groupes sociaux. Les inégalités économiques en entraînent d'autres.
Notamment les inégalités de revenus qui engendrent des inégalités d'accès à la consommation, à la capacité à épargner et à la possession de patrimoine. En effet, les
10 % les plus riches gagnent en moyenne 2,9 fois plus que les 10 % les moins riches. Ces inégalités de revenus affectent donc la capacité des ménages à consommer. La part des revenus consacrée à l'alimentation est d'environ 16 % pour les ouvriers contre 12,4 % pour les cadres. Les ouvriers consacrent plus d'argent à l'alimentation que les cadres. De plus, selon la loi Engel : lorsque le revenu augmente, la part consacrer a l'alimentation diminue au profit des loisirs. Les 10 % les plus riches sont alors favoriser quand a l'accès aux loisirs dont les coûts sont généralement élevé. Cependant la raison financière n'est que seconde. Il est en réalité question pour les loisirs d'habitus et de capital culturel. De même, la part des revenus consacrée aux logements reste plus importante pour les ouvriers que les pour cadres. C'est un tiers de leur budget que consacrent les ouvriers à leur logement. En effet, c'est une dépense obligatoire puisque ce bien n'est pas substituable. L'importance que prennent les dépenses d'alimentation ou encore de logement réduisent la capacité des ménages les plus pauvres à consommer puisque près de la moitié de leur budget y est utilisé.
Les inégalités de revenus engendrent d'autres inégalités notamment des inégalités d'épargne. En effet, l'épargne peut être considérée comme un luxe (doc 2), puisque lorsque le revenu augmente le taux d'épargne augmente mais inégalement. En passant à 20 % pour les cadres contre seulement 5 % pour les employés et les ouvriers.
Les moins riches sont lésés, puisque qu'ils ont les plus petits revenus il est donc plus difficile pour eux de placer de l'argent, leurs revenus disponibles sont faibles, la quasi-totalité est consacré aux dépenses de consommation dans l'immédiat. Mais aussi parce que l'argent qu'ils peuvent éventuellement placer ne leur rapporte pratiquement rien même à long terme, ce qui les dissuadent d'épargner. Ils n'ont donc aucun intérêt à l'épargne. Alors que les plus riches ont de nombreux avantages à épargner. En effet, lorsque le revenu augmente, les ménages répondent plus facilement à leur besoin, ce qui augmente leur capacité d'épargne puis qu'ils n'utilisent pas la totalité de leurs revenus. Ils sont alors plus disposés à épargner. D'autant plus que comme ils placent de grande sommes leurs gains à long terme sont plus important que pour les petits épargnants. Les plus riches n'ont que des avantages à épargner.
En France, 10 % possèdent près de la moitié du patrimoine des ménages. De plus, 50 % des ménages français se partagent 7 % du patrimoine. Il n'y a pas de répartition égalitaire du patrimoine en France puisque le patrimoine est fortement concentré aux mains d'une petite partie de la population. Ces écarts de patrimoine sont causés par de nombreuse raisons. Tout d'abord, par les inégalités de revenus est donc d'épargne puisque la propension moyenne à épargner est faible pour les plus bas revenus et ce sont eux qui possèdent le moins de patrimoine. De plus, les ménages avec les plus hauts revenus ont réalisé des placements financiers qui ont permis d'augmenter très fortement leur patrimoine. La hausse du prix de l'immobilier explique aussi les inégalités de patrimoine, puisque cela accentue les difficultés pour les ménages les moins aisés d'accéder aux logements par exemple. Deux inégalités économiques : les inégalités de revenus et de propension à épargner en entraîne donc une autre les inégalités de patrimoine. De plus, l'héritage lui aussi participe aux inégalités de patrimoine puisque certains bénéficient d'un héritage très important. Enfin, le statut professionnel contribue aussi aux inégalités de patrimoine en effet, les travailleurs indépendants
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