Libéralisme protectionnisme
Fiche : Libéralisme protectionnisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Angèle Podevin • 3 Mai 2020 • Fiche • 1 394 Mots (6 Pages) • 643 Vues
Environnement international
LE LIBERALISME
Le libéralisme est est une doctrine de philosophie politique, moderne et morale (John Locke, Montesquieu) fondée sur la liberté et la reconnaissance de l'individu.
But initial : rationaliser et ordonner les relations sociales
Le libéralisme classique (courant XVI) repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer, et prône la liberté d'expression des individus.
Les doctrines émergentes du libéralisme au début du XIXe sont le socialisme et le capitalisme. Ces doctrines insistent sur l'importance du mérite et du travail, contre les privilèges et l'arbitraire.
Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.) sont nécessaires au bon fonctionnement de l'économie et que l'intervention de l'Etat doit y être aussi limitée que possible.
Sur le plan social et politique, le libéralisme politique veut limiter les obligations imposées par le pouvoir, au nom de la propriété privée, au profit du libre choix et de l'intérêt de chaque individu indépendamment des autres. Il prône des pouvoirs politiques encadrés par une loi librement débattue et défend un État de droit et des contre-pouvoirs.
La question de l'articulation entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » reçoit des réponses variées.
LE PROTECTIONNISME
Le protectionnisme est une politique économique interventionniste menée par un État ou un groupe d'États, consistant à protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs étrangers. (Friedrich List, XVIe)
But : maintien de l'emploi dans certains secteurs d'activité, la diminution du déficit commercial, ou la défense du niveau de vie.
Les mesures protectionnistes consistent essentiellement à freiner les importations (barrières douanières, normes contraignantes, freins administratifs...), encourager les exportations (subventions diverses, incitations fiscales, dévaluation, dumping comme le « protectionnisme offensif »), privilégier les entreprises nationales dans les appels d'offre, de marchés publics, ou empêcher les investisseurs étrangers de prendre le contrôle d'entreprises nationales.
La plupart des économistes libéraux affirment que le protectionnisme a un impact négatif sur la croissance économique et le niveau de développement, tandis que le libre-échange a un impact positif sur la croissance et le niveau de richesse. D'autres économistes estiment que, même si l'absence de protectionnisme est souhaitable entre pays ayant le même niveau de vie, le protectionnisme devient indispensable lorsque les différences de salaires entre pays sont trop importantes. Le libre-échange entraîne alors délocalisation et chômage.
La plupart des pays pratiquent une certaine forme de protectionnisme en appliquant des mesures tarifaires ou non-tarifaires comme les quotas, les subventions aux exportations, les normes techniques ou sanitaire ou les mesures favorisant les entreprises nationales. Parmi les pays les plus protectionnistes, on peut citer notamment la Russie, l'Inde ou la Chine
Adam Smith (1723-1790, écossais)
philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l’histoire comme le père des sciences économiques modernes, dont l'œuvre principale, publiée en 1776, La Richesse des nations, est un des textes fondateurs du libéralisme économique. Professeur de philosophie morale à l'université de Glasgow, il consacre dix années de sa vie à ce texte qui inspire les grands économistes suivants, ceux que Karl Marx appellera les « classiques » et qui poseront les grands principes du libéralisme économique.
La main invisible est une expression qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
David Ricardo (1772-1823, anglais)
économiste et philosophe britannique, également agent de change et député. Il est considéré comme l'un des économistes libéraux les plus influents de l'école classique aux côtés d'Adam Smith et de Thomas Malthus.
En prenant appui sur les travaux de Smith, il reformule la théorie de la valeur travail et présente une réflexion originale sur la répartition de la rente, des profits et des salaires. Partisan du libre-échange, il se prononce contre les lois protectionnistes du Royaume-Uni qui empêchent les importations de céréales à bas prix en provenance du continent.
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