Les limites de la croissance économique

La croissance économique possède deux limites. Tout d’abord, la croissance creuse les inégalités et le chômage, ensuite, la croissance économique se heurte à des limites écologiques.

La croissance qui désigne la hausse de la quantité de richesses créée dans pays pendant une année, est causée en grande partie par le progrès technique qui est l’ensemble des innovations permettant soit d’améliorer les méthodes de production, soit de diffuser de nouveaux produits et d’améliorer la productivité. Le progrès technique a un impact sur les inégalités de revenus ainsi que le chômage. En effet, l’innovation est un processus de destruction créatrice, selon J.A Schumpeter, la création de nouvelles activités économiques liées à l’arrivée de nouvelles innovation engendre la disparition de secteurs d’activité économique. On peut l’illustrer avec l’entreprise Kodak lors de l’apparition de l’appareil photo numérique. Le progrès technique crée alors deux catégories de population : les gagnants qui bénéficient des atouts par exemple avec une augmentation de leur rémunération et les perdants qui subissent les conséquences comme avec une diminution de leurs revenus ou une disparition de leurs emplois. On en conclut que le progrès technique est biaisé et à l’origine des inégalités de revenus. De plus, la croissance cause plusieurs externalités négatives sur l’environnement : pollutions (sols, air, eaux), émissions de CO2 , surproduction de déchets non recyclables, surexploitation des ressources naturelles. De nos jours, notre mode de croissance ne permet pas un développement durable dans le temps. Ce problème est à l’origine d’un débat important : la soutenabilité forte qui est la thèse selon laquelle la croissance économique épuise les ressources naturelles et limite le développement durable ou la soutenabilité faible qui est la thèse selon laquelle le progrès technique permet de dépasser les limites écologiques.

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