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Les inégalités économiques et les inégalités sociales sont cumulatives

Étude de cas : Les inégalités économiques et les inégalités sociales sont cumulatives. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 004 Mots (5 Pages)  •  501 Vues

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EC3

« Dans notre société la différence d'instruction produit, plus que la différence de richesse, l'illusion de l'inégalité sociale ». Cette citation de Simone Veil nous fait comprendre que l’instruction amène plus d’inégalité sociale que d’inégalité économique. Ces inégalités tentent à  perdurer. Une inégalité est la différence entre les individus ou les groupes sociaux perçue comme injuste ou illégitime. Les inégalités économiques sont les répartitions non uniformes des richesses disponibles dans la population. Les inégalités sociales, quant à elles, sont les différences socialement structurés qui se traduisent par des avantages ou des désavantages dans l’accès aux ressources valorisé par la société. Nous nous demanderons donc pourquoi les inégalités économiques et sociales sont cumulatives ?                 Dans un premier temps nous verrons comment les inégalités économiques sont cumulatives. Puis, dans un second lieu nous montreront comment et par quel procédés les inégalités sociales tante à se cumuler.

Les inégalités économiques sont variables et cumulatives. Elles peuvent provenir des inégalités de salaire qui dépendent de la valeur qu’accorde la société aux différents postes de la hiérarchie du travail. Ces inégalités de salaires entrainent donc des inégalités de revenus. Dans le premier document, il nous est indiqué qu’en 2015, au dessus de 106 210 euros de revenu initial par unité de consommation se situé les 1%  les plus aisés de la population. On comprend donc que le revenu initial par unité de consommation est beaucoup plus important et élevé que ceux des 1% les plus pauvres de la population. Ce document nous informe également qu’au sein des ménages à très haut revenu, les salariés sont cadres dans près de 60% des cas et chefs d’entreprises dans près de 10% des cas, on comprend que seul les individus ayant une carrière  professionnel importante et qui donnent accès a un revenu élevé permet de faire parti des 1% des plus aisés de la population. De plus, les inégalités de revenu entrainent des inégalités de patrimoines. Les inégalités de revenus et de patrimoine sont un bon exemple d’inégalité cumulative. En effet le revenu engendre du patrimoine, les personnes ayant de hauts revenus peuvent épargner ou placer de l’argent. Dans le premier document on constate que les plus aisés  détiennent la plus grande part de revenu de patrimoine. Ainsi, dans le troisième document on peut voir de plus prêt le creusement de cette inégalité.  Par exemple si l’on compare les 10% des  ménages les mieux dotés en patrimoine brut soit  595 700 euros (D9) aux 10 % des ménages les moins bien dotés soit 4 300 euros  (D1). On voit parfaitement bien que les 10% des ménages les moins bien dotés possèdent 139% de moins de patrimoine que les 10%  des ménages les mieux dotés (selon le rapport inter décile entre D9 et D1). De plus on remarque dans ce document que le patrimoine brut hors reste des 10% des ménages les moins bien dotés ont  perdu  22% de leur patrimoine entre 2010 et 2015. De ce fait, les personnes ayant initialement des revenus ou un patrimoine élevé ne cessent d’augmenter les inégalités ce qui creuse les inégalités avec les autres catégories de population. Enfin, le patrimoine se transmet par l’héritage ce qui accentue les écarts.

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