Les forces de la démondialisation
Fiche de lecture : Les forces de la démondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tricya Moynier • 1 Avril 2017 • Fiche de lecture • 719 Mots (3 Pages) • 782 Vues
Les forces de la démondialisation.
La politique de mondialisation perçu comme le « coupable » des inégalités qui ont était creusées au sein de la société, est désormais considérée comme un atout électorale afin de la rejeter au niveau politique. En effet malgré les plusieurs théories récentes des plus grands économistes mondiaux, la globalisation est poussée à un ralentissement progressif, voire définitif.
[pic 1]
Sur le graphique représentant les investissements, les dettes et les activités bancaires internationaux en pourcentage du PIB mondial, on peut constater que jusqu’en 2008, approximativement, beaucoup d’acteurs économiques s’endettaient grâce aux taux d’intérêts qui restaient relativement faibles. Après 2008, donc après la crise des Subprimes et de l'explosion de la bulle spéculative, on peut constater une chute remarquable dû aux taux d'intérêts qui haussent et aussi à l'incapacité à investir et s'endetter car les banques ne sont plus capables d'assurer les remboursements des emprunts.
[pic 2]
Sur ce deuxième graphique on peut en déduire que la courbe représentative des variations de façon monétaires des prêts interbancaires internationaux effectués par les services bancaires au sein de la zone EURO, est en hausse jusqu'au pic atteint en juin 2008, l'année de la dernière crise financière, qui réduit la demande de prêts de la part des banques européennes et l'implantation de filiales bancaires à l'étranger . En effet dans les années '50 le progrès technologique en matière de communications et la libéralisations des échanges en 1970, la possibilité aux investisseurs étrangers de financer les déficits budgétaires en achetant des titres dans les années '80, ont menés à une croissance progressive, permettant ainsi entre 1980 et 2007 au commerce mondial de progresser 2 fois plus vite que le PIB mondial. Puis, après la période de ralentissement, voire récession économique suite aux Subprimes, nous avons connu une stagnation des échanges mondiaux, prouvé par les estimations de 2016 de la part de l'OMC qui constate une progression limitée à 1,7% , ce qui est qualifié de phénomène de stagnation séculaire.
[pic 3]
Ce graphique nous montre bien les pourcentages des importations de produits intermédiaires par rapport aux importations totales des pays en développement tels que la Chine et l'Asie de l'Est qui sont plus élevés par rapport aux pays développés tels que les Etats-Unis ou encore la zone Euro qui stagnent, voire faiblissent aux fils des années.
C'est pour cela que les firmes changent de stratégie. En effet on constate que 60% du commerce international correspond à des échanges entre différentes filiales d'une même multinationale dû à la délocalisations d'entreprise afin de rechercher un prix de main d'œuvre plus faible. Ceci apparait majoritairement dans les pays émergents tels que la Chine, qui grâce à cela peuvent connaitre une croissance plus intense.
Cette stratégie est remise en cause puisque la majorité des délocalisations des entreprises se fait à des milliers de kilomètres du siège social de la multinationale, donc en cas de soucis de production ou autres, le personnel qualifié est dans l'incapacité d'intervenir efficacement et rapidement. En effet, les multinationales étaient, à cause de cela, incité à rapatrie leurs moyens de productions.
Néanmoins les pays émergents tels que la Chine connaissent un développement de leurs économies internes car ils produisent de plus en plus localement afin d'importer un minimum, et ils visent à une maximisation des ventes locales afin de minimaliser les exportations, ce qui influence donc négativement les évolutions des échanges commerciaux mondiaux. On peut donc constater une forte volonté de démondialisation.
...