Les fondements du commerce international

I- les fondements du commerce internationale

CI : correspond à l’ensemble des échanges commerciaux de biens et de services entre des espaces économiques, le plus souvent entre des pays ou des régions

exportation: vente de biens et de services à des pays étrangers

importation : achat de biens et de services d’un pays à d’autres pays étrangers.

a) les théories traditionnelles : les échanges de produits  différents entre des pays différents.

        1. se spécialiser puis échanger pour obtenir un gain mutuel

spécialisation internationale : processus qui conduit chaque pays à ne produire que certain bien et à abandonné à d’autres pays la production des autres biens.

Cette spécialisation nécessite ensuite d’échanger entre pays spécialisés. Pour les économistes ceci procure un gain mutuel.

        2.la spécialisation se fonde sur des avantages comparatifs

La loi des avantages comparatifs de David Ricardo, selon lui chaque pays à intérêt de se spécialiser dans la production où son avantage comparatif est le plus élevé par rapport aux autres pays. Si il peut pas se spécialiser dans la production où son avantage comparatif est le plus élevé il doit se spécialiser où son désavantage est le plus faible, c’est-à-dire la où sa productivité est la plus faible. Les avantages comparatifs ça permet à tous les pays de participer au CI ce qui procure des gains mutuels, les pays deviennent de plus en plus productif et les coûts de productions baissent, les prix baissent et la Cce augmente.

        3. la dotation factorielle

dotation factorielle : cela concerne la quantité de facteurs de productions dont dispose un pays pour produire : facteur K, facteur L et les ressources naturelles.

Pour cela on à vue le théorème d’HOS, selon eux les pays doivent se spécialiser dans les productions qui utilisent le facteur le plus important.

        4. la dotation technologique

dotation technologique : capacité d’un pays à innover dans des produits ou procédés nouveaux.

Un pays qui disposent d’une avance technologique par rapport aux autres pays est en situation de monopole temporaire, il est le seul à produire ce bien. Il est alors plus productif que les autres et il a un avantage comparatif et il doit se spécialiser dans les biens à fort contenu technologique.

Les théories classiques du CI justifient la spécialisation des pays dans des productions différentes. Cette spécialisation nécessitant ensuite des échanges commerciaux internationaux qui sont une source de gains mutuels et de croissance. Pour David Ricardo, les pays ont intérêt à se spécialiser selon leurs avantages comparatifs c’est-à-dire dans la production pour laquelle leur désavantage est le plus faible. Cette spécialisation puis les échanges internationaux permettent de se procurer une plus grande quantité de biens à des coûts moindre. Cet avantage comparatif peut s’expliquer par la dotation factorielle du pays. Un pays a intérêt à se spécialiser dans les biens mobilisant le facteur de production le plus abondant et par conséquent le moins coûteux. L’avantage comparatif peut également reposer sur la dotation technologique c’est-à-dire sur l’avance d’un pays en termes d’innovations de produits ou de procédés. Dans ce cas, le pays innovant dispose d’un monopole temporaire pour des biens qu’il est le seul à savoir produire. Ces théories expliquent bien les échanges de produits différents entre des pays inégalement dotés en avantages comparatifs, par exemple les échanges de produits technologiques contre des produits de base entre pays développés et pays moins développés.

b) nouvelles approches : des échanges entre pays comparables

        1. l’explication des échanges par la différentiation des produits.

Différentiation : différences entre deux biens proches. Elle est verticale lorsqu’elle porte sur la qualité mais elle se distingue selon la forme, la couleur du produit, sa localisation et sa disponibilité et horizontale lorsqu’il s’agit d’une simple différence  de variété, elle distingue par la fonctionnalité, la réputation du produit.

2. l’explication des échanges par la fragmentation des chaînes de valeurs

une chaîne de valeur : représente l’ensemble des activités ou des étapes pour amener un produit de sa conception à son utilisation finale !;

a) qu’est ce qu’une CDV ?

c’est un processus qui prend du temps, qui demande bcp de personnes. Ça demande plusieurs étapes : le design, la fabrication, le marketing et la commercialisation.

La fragmentation de la chaîne de valeur consiste à éclater le processus de production et à répartir certaines étapes entre diverses entreprises.

b) conséquences de la fragmentation de la CDV sur le CI

les chaînes de valeur ont été éclatées au niveau mondial afin de mieux tirer parti des avantages comparatifs des territoire. On parle alors de commerce de taches pour évoquer la désintégration des CDV entre différentes zones économiques spécialisées sur certains maillon. Les taches à hautes valeur ajoutés sont faites dans les pays développés et les tâches à plus faible valeur dans les pays en développement, à faible coûts de main-d’œuvre.

Le commerce international entre pays comparable en termes de dotations factorielles ou technologiques s’explique par de nouvelles théorie. D’une part les pays avancés échangent entre eux des biens et services similaires mais qui sont différenciés selon leur qualité ou variété. Ceci répond à une demande de plus de choix de la part des consommateurs, ceci répond à différentes stratégies de différenciation par les entreprises. D’autre part, le processus de chaîne de fragmentation mondiales alimente de multiples flux d’échanges mondiaux de biens et services intermédiaires ou semi-finis. En effet, les firmes ont fragmenté la réalisation d’un produit, de sa conception à sa distribution en passant par l’assemblage ou le marketing, en de multiples taches qui sont réparties dans différents pays du monde afin de bénéficier des avantages comparatifs respectifs des territoires. Cela démultiplie les échanges de composants et de services à travers le monde. Ainsi près de 70 % des échanges internationaux seraient constitués d’échanges de biens intermédiaires.

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