Le progrès technique, facteur de croissance ?
Dissertation : Le progrès technique, facteur de croissance ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valeria Bejan • 19 Février 2022 • Dissertation • 724 Mots (3 Pages) • 660 Vues
Le progrès technique, né de l’innovation, pourrait il ne pas être facteur de croissance ?
Croissance et progrès technique s’auto entretiennent et résultent de processus endogènes.
Mais l’innovation engendre aussi un mécanisme de destruction créatrice qui peut nuire à la
croissance. Le progrès technique est aussi en partie exogène car il est lié aux découvertes scientifiques.
L’innovation modifie les conditions dans lesquelles les entreprises exercent
leurs activités et les rendent plus productives. Les concepts d'investissement et de progrès technique (innovation) sont fondamentaux pour appréhender des aspects plus globaux tels que la croissance et l'emploi. Ces notions sont indissociables. Afin de souligner l'importance des investissements et du progrès technique sur la croissance, et donc sur les emplois, rappelons une citation économique de Helmut Schmidt (ancien chancelier allemand) qui disait : « Les profits d'aujourd'hui, sont les investissements de demain, et les emplois d'après-demain ».
Plan détaillé :
Le progrès technique est constitué par l'ensemble des innovations. Il accroît l’efficacité du
travail et du capital. Il se traduit aussi par le perpétuel renouvellement de biens nouveaux et des modes de vie. Son rôle dans la croissance est décisif, ne serait ce qu’en permettant l’accumulation de capital de se poursuivre.
L’innovation, définie comme
l’ensemble des idées nouvelles, a un effet sur la production et les échanges. Elle s’accélère dans la branche des TIC (techniques de l’information et de la
communication) et à travers le processus de mondialisation, un aspect du progrès technique. La théo
rie économique comme l’expérience historique devraient nous conduire à envisager en conséquence une croissance économique plus rapide, l’innovation entraînant des gains
de productivité et, finalement, plus de croissance. Le progrès technique dépend de manière croissante des investissements en recherche et développement faits par les entreprises, que les pouvoirs publics encouragent à innover. La croissance est liée aux aléas des découvertes scientifiques, mais dépend aussi des investissements en recherche, qui dépendent eux-mêmes des moyens financiers dégagés
par l’activité économique.
Par conséquent, le progrès technique n’entraîne pas automatiquement la croissance, même s’il en est une condition nécessaire. D’autre part, l’innovation est également à l’origine d’un mécanisme de destruction créatrice analysé par Joseph Schumpeter. Les innovations rendent obsolètes les générations précédentes de techniques ; les entrepreneurs hésitent alors parfois à développer de nouveaux produits ou procédés, par peur de nouveautés radicales qui annuleraient le bénéfice attendu de ces investissements. Modélisée par les théoriciens de la croissance endogène, cette destruction créatrice implique que, dans certains cas, les effets négatifs de l’innovation peuvent l’emporter sur ses effets positifs. Nous verrons donc que l’innovation est le moteur de la croissance économique, mais que cet effet positif n’est nullement garanti.
Progrès technique
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