La théorie de la répartition de l'emploi

édité par :  SALAMA Anass

L’économie politique classique anglaise a joué un rôle fondamental dans l’édification (construction) de la science économique grâce à des économistes comme « A.Smith, D.Ricardo, Th/R Malthus et J.S.Mill», leur travaux abordaient des problèmes d’actualité telle :

« Financement, épargne, l’emploi et la répartition »

Section I : La théorie de la répartition de l’emploi

L’intérêt classique de la répartition du revenu national s’explique par plusieurs causes comme : Le développement remarquable de l’agriculture et de l’industrie et aussi par la situation misérable qui vivaient ces masses laborieuse. C’est pourquoi l’étude du partage du produit national et les modalités de ce partage étaient à l’ordre du jour chez Smith, Ricardo et Malthus.

• La répartition et l’emploi chez A.Smith.
• La détermination du salaire.

D’une manière générale on peut dire que les classiques conçoivent le salaire comme un panier de marchandises déterminé par les conditions historique de la production des travailleurs.

L valeur des marchandises varie car elle dépend de sa détermination au niveau du marché où le travail commandé, C’est-à-dire l’équivalent de ce que le salaire d’un ouvrier peut avoir en marchandises peut changer.

Pour le partage du produit annuel se devise entre *rente*salaire*profit* et elle constitue un revenu à trois différentes classes du peuple, les intérêts de chaque classe sont divergents, les ouvriers désirent gagner plus alors que les maîtres désirent donner moins .

Smith dit que les salaires ont un « minimum vital » qui peut varier en fonction de l’activité économique, de la demande du travail et du lieu du travail.

Pour Smith la récompense libérale du travail devient la cause de l’accroissement de la population et que si les salaires augmentent la richesse augmente aussi.

• Le profit chez A.Smith.

Voulant déterminer l’origine de la valeur, Smith est amené à déterminer l’origine du profit. Il considère pour cela le 1er  cas des sociétés pré-capitalistes et le 2ème des sociétés vivant sous le règne su capitalisme.

Dans le 1er cas : il prend l’exemple des deux chasseurs qui ont travaillés le même nombre d’heure, et qui vont échanger leurs produits :

• Le chasseur A a capturé 2 daims en 1 journée.
• Le chasseur B a capturé 1 castor en 1 journée.

Dans cet échange la quantité de travail commandé= quantité de travail incorporé et donc pour chacun le produit du travail est son salaire.

Dans le 2ème cas : Le chasseur A va emprunter un fusil contre un loyer, à la fin de la journée le chasseur ayant capturé deux daims va céder un au maître capitaliste et garder l’autre pour lui-même. Ce qui rend  1 daim =  1 journée de travail.

Le chasseur cherchera de échanger son daim contre une marchandise qui a elle nécessité un journée de travail. D’où ici 1 daim = 1 castor .

Alors :1/2j de travail incorporé = 1j de travail commandé.

Par conséquent la valeur d’échange des biens est augmentée du fait de la nécessité de rémunérer le service du capital par un profit, c’est dans cet état que Smith nous dit que le produit n’appartient pas toujours tout entier à l’ouvrier il faut le plus souvent le partager avec le propriétaire du capital.

• La rente chez A.Smith.

La rente apparaît dès qu’il y a appropriation de la terre dont l’utilisation,pour celui qui n’en possède pas, n’est possible que contre le payement d’un loyer. C’est dont une rente absolue qui découle de l’appropriation du sol.

Et le prix de main sera en définitive : Prix réel du main= salaire+profit+rente.

Dans les sociétés civilisées, ces parties entrent toutes trois dans le prix de la plupart des marchandises comme parties constituantes de ce prix.

La détermination des prix des marchandises dépend étroitement de celle des revenus, En résume en peut dire que pour Smith :

• La détermination des revenus est essentielle parce qu’elle permet de terminer le prix réel des marchandises.
• Les revenus sont mesurés par la quantité de travail qu’ils peuvent commander sur le marché.
• Ces revenus ont un taux ordinaire.
• Le prix de vente des marchandises est le prix du marché qui gravite autour du prix naturel.
• Le profit diffère de la rente en ce qu’il n’est pas un revenu de monopole.

Smith voit que le profit est derrière toute décision de produire une marchandises ou non dans un système capitaliste.

• L’emploi chez A.Smith.

Smith a dit qu’il y a une relation positive entre le le taux d’augmentation du PNB et  le taux d’accroissement des salaires.

Il ne maque pas aussi de noter que l’inégalité des salaires est due à :

• L’existence d’un emploi aisé ou pénible, propre ou malpropre, honoré ou méprisé.
• Le coût de l’apprentissage, dite aujourd’hui le degré de qualification du travail.
• L’exigence de la la capacité et de la confiance de la part de l’employeur.

Smith a aussi abordé le point de la division de la productivité du travail.

Concernant la division du travail, fut-il manuel ou intellectuel, il contribue à augmenter les richesses, la condition essentielle de l’efficacité de ce travail est sa division, cette division du travail est à l’origine de rendements élevés, surtout dans l’industrie.

Smith croit aussi en l’existence de deux lois :

• La 1ere met l’accent sur le lien étroit entre l’augmentation des salaires et des rentes d’une part et l’augmentation de la richesse de la nation d’autre part .
• La 2ème établit un lien entre le déclin des profits et l’existence de la concurrence des investisseurs.

Il a aussi remarqué que la vigueur de la concurrence stimulera :

• La spécialisation et la division du travail donc l’amélioration des rendements.
• Le progrès technique.
• L’expansion des marchandises.

• La répartition et emploi chez D. Ricardo.
• Le problème de la répartition.

La pensée économique de Ricardo a dominé pendant plus d’un demi-siècle, le parlement anglais petit à petit épousé les thèses de Ricardo car elles étaient résultées par des modelés d’analyse simple, ne retenaient que l’essentiel des problèmes et menaient à des conclusions pratiques. L’auteur a aussi souligné que la croissance économique doit tôt ou tard s’arrêter, à cause de la rareté des ressources naturelles.

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