La croissance économique est irrégulière dans le temps

Dans l’histoire, des périodes d’expansion succède aux périodes de récession voire même de dépression comme lors de la crise de 1929. On peut donc en conclure que la croissance économique ne représentera jamais une courbe linéaire. Ses mouvements de ralentissement ou d’accélération appelés fluctuations semblent être une caractéristique fondamentale de la croissance économique. Depuis les années 1980, la mondialisation s’accompagne de crises financières récurrentes. Parmi ces crises, celle qui frappe les économies depuis 2008 débute par une crise bancaire puis boursière qui se transmet à l’économie réelle. Les Etats Unis et sur tout la zone euro sont en récession à cause de la crise des «subprimes». Ainsi, l’étude des fluctuations, des cycles et des crises a donné lieu à d’importantes études faites par les économistes.

Alors comment expliquent-ils ces fluctuations? Quels en sont les causes et quels politiques peut-on mener pour les surmonter ?

Après avoir mis en évidence les fluctuations et les crises, nous essaierons de les expliquer puis nous nous interrogerons sur les politiques économiques de lutte contre l’instabilité et sur leur efficacité.

1. Le constat de l'irrégularité de la croissance économique

Dans un premier temps, nous savons que les fluctuations économiques  traduisent l’instabilité de la croissance, alors essayons de comprendre quels en sont les caractéristiques.

L'observation statistique est un outils qui nous sert a mettre en évidence l'instabilité de la croissance.  Des économistes comme  Juglar ou Kondratiev ont mis en évidence les variables économiques, et les  flux du  rythme de la production. On parle ainsi du cycle Juglar, d'une durée de huit à dix ans, il est aussi appelé cycles des affaires. Dans ce cycles les investisseurs ont confiance en l’avenir, ce qui entraine une phase d’expansion et donc des excès de spéculations, qui sont la causes des crises les plus importantes.  Ou bien, on peut parler du cycle Kondratiev, d'une durée de cinquante ans environ. Il se constitue de différentes vagues : une hausse des prix,  puis de la production et parfois de l’emploi. Il s’explique par les innovations majeurs qui créaient une phase d’expansion, puis dans le temps provoque l’effet inverse jusqu’aux nouvelles innovations. Dans tous les cas, il s'agit de l'alternance de phases de forte croissance et de ralentissement économique, pouvant parfois déboucher sur une diminution de la production c’est-à-dire une dépression.

Les fluctuations économiques marquent l’histoire depuis le XIX° Siècles. Sur la période de l'après-guerre, la France a ainsi connu une longue phase de croissance forte : les Trente Glorieuses entre 1945 et 1975 pendant laquelle le taux de croissance annuel moyen du PIB a été de l'ordre de 5 %. À cette phase suit une période de récession, marquée par un net ralentissement de la progression du PIB, analysé comme le retour d'une crise économique. Depuis 1975, les années de baisse de production ont été peu nombreuses. En 2009, cependant, dans le sillage de la crise financière ouverte en 2008, les pays développés ont connu des baisses sévères de leur PIB.

Plusieurs analyses cherchent à expliquer l’instabilité de la croissance économique, et différentes interprétations en ont été retirées. Néanmoins il est possible d’expliquer les fluctuations de court terme part l'écart entre croissance effective et croissance potentielle.

1. Des fluctuations aux explications multiples

 
        En premier lieu, La croissance effective étant la croissance maximum que peut obtenir un pays lorsqu'il mobilise tous ses facteurs de productions, ne peut être supérieur à la croissance réellement obtenue appelé croissance effective. Ce fait créait des tensions supertionniste. C'est-à-dire une surchauffe car la demande alimenté par les crédits augmente plus vite que l'offre, ce qui force une importante production.
A l'inverse, si la croissance effective est inférieur à la croissance potentielle cela créer une hausse du chômage car le niveau de production devient insuffisant. La potentialité de production du pays est sous exploités. Certains économistes comme Philips mettent en avant une corrélation négative entre chômage et inflation. L'écart entre les deux est mesuré par l'instabilité de la croissance. Ce phénomène est important car quand la croissance effective est inférieure à la croissance potentielle on met en œuvre des politiques conjoncturelles. Le document 1 nous illustre cet argument par l’exemple de la France. Il nous montre que cette écart varie a grosse échelle au court du temps, suivant les différentes crises qui ont traverser l’économie Française.

Mais aussi, nous pouvons nous pencher sur les explications exogènes.
Un choc économique est modification imprévu de l'offre et de la demande. Il peut avoir deux origines ; dans un premier temps le choc d'offre. Une perturbation de l'activité économique qui est lié à la situation économique des offreurs donc liés au cout de production et à la productivité. Ce choc peut avoir des impact sur les conditions de production et influence la croissance potentielle. Mais il peut aussi avoir des effets plus ou moins négatifs. Le choc de productivité tel que le fordisme peut avoir des effets positifs sur la croissance, néanmoins ce choc peut aussi provoqués des pénuries et en conséquence une hausse des matières premières. Donc des effets négatifs sur la croissance. Dans un deuxième temps, il y a aussi le choc de demande. Une perturbation de l'activité économique liée à une hausse ou baisse brutale de la demande globale. Il trouve ses origines dans la baisse ou hausse des prix, ce qui poussent les ménages a plus ou moins consommé, ou investir. On peut voir se phénomène lors de l'action lancé par Henri Ford. Il augmente les salaires de ses ouvriers pour qu'ils puissent consommer dans son entreprise

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