La France en villes
Analyse sectorielle : La France en villes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar heyman • 20 Juin 2018 • Analyse sectorielle • 802 Mots (4 Pages) • 588 Vues
Fin Ch. 3 « La France en villes »
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1) Métropole, métropolisation : le cas Parisien. (suite et fin)
-«Ville Lumière » aux yeux du monde : culture (Sorbonne, quartier latin), musées célèbres (Louvre, Orsay), mode et luxe (Place Vendôme)
Métropolisation : concentration des hommes et des activités de décisions, de conception et de direction dans les métropoles les plus grandes.
- Le réseau de transport en étoile c'est-à-dire centré sur Paris accentue encore ce phénomène.
Par ses deux aéroports, Orly et Roissy-Charles De Gaulle, Paris réalise 70% du trafic aérien français.
- Paris seule ville-monde en France : Contexte de la mondialisation où les territoires sont en concurrence les uns avec les autres, le but de l’aménagement du territoire n’est plus d’affaiblir Paris mais au contraire de la renforcer face aux autres villes-monde(New-York, Londres, Tokyo)→ Ex : projet de Grand Paris, s’il ne fait pas l’unanimité, prévoit l’essor de pôles spécialisés proches de la capitale, comme le plateau de Saclay pour les sciences et les technologies, le Bourget pour l’aviation et le tourisme d’affaires, la Plaine Saint- Denis pour les industries et le développement du numérique.
Ex : J.O organisé en France 2012, Paris candidate engouement national avec des hommes politiques, des stars, etc. Pour la candidature d’Annecy au J.O d’hiver pour 2018 aucune personnalité d’envergure. La mobilisation est moindre.
- Les métropoles françaises : vers un polycentrisme plus affirmé ?
La macrocéphalie française témoigne d’une forte métropolisation en faveur de Paris et qui vient confirmer la partie précédente. Au contraire : polycentrisme allemand : qui tient autant de sa tradition fédéraliste.
Comparées à leur homologue européenne, les métropoles françaises sont plus petites en taille, ont moins de pouvoir et ont un rayonnement limité.
7 villes sont considérées comme des métropoles (de Lyon à Bordeaux + Strasbourg une des 3 capitales de l’Europe + Ecole Nationale Administration)
4 autres comme des quasi-métropoles.
A partir de 1964 le programme des « métropoles d’équilibre « entraine la concentration des investissements publics pour développer 8 métropoles considérées comme pouvant concurrencer Paris et rééquilibrer le réseau urbain : Lille, Nancy-Metz, Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes. A l’heure du bilan ces métropoles françaises ont connu un rattrapage et constituent des relais régionaux. Les services spécialisés s’y retrouvent (CHU, université, lieux culturels…), les principales gares TGV également. Toutefois elles n’ont jamais réussi à freiner le développement parisien. Le bilan de ce programme majeur de l’aménagement du territoire est donc très mitigé. Aujourd’hui cette politique est même totalement remise en cause et au contraire les pouvoirs publics concentrent leur attention sur Paris afin de la rendre compétitive face aux autres métropoles mondiales dans un contexte de mondialisation et de compétition entre métropoles accru.
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