L’Union économique et monétaire de l’Union européenne

L’Union économique et monétaire de l’Union européenne (plus communément appelé UEM ou « Union monétaire européenne », l'UME) est un terme désignant l'ensemble des politiques des États membres de l'Union européenne mis en œuvre à partir de juillet 1990 en vue de rapprocher leurs économies (avec par exemple la monnaie unique, un marché commun et des politiques économiques et budgétaires communes). Il y a aujourd’hui 19 membres au sein de l’UEM.

Aujourd’hui on peut dire que l’UEM a crée des interdépendances budgétaires et monétaires. On peut alors se poser deux questions :

Comment l’UEM renforce-t-elle ces interdépendances entre les politiques conjoncturelles des pays membres ? Comment ces pays devraient-ils l’être en théorie mais comment ils le sont réellement devenus ?

Dans un premier temps, nous verrons que les pays membres de l’UEM peuvent devenir interdépendants monétairement parlant, on verra alors comment ils peuvent devenir théoriquement interdépendant aussi comment ils le sont réellement. Dans un second temps, nous verrons comment mais aussi comment ils peuvent devenir budgétairement indépendant théoriquement et en pratique.

L’Union économique monétaire peut créer des interdépendances monétaires entres les pays membres. En effet, celle-ci aurait du créer des interdépendances qui auraient été bénéfiques à ces pays là. Par exemple, la monnaie commune devait permettre d’augmenter l’intégration économique de ces pays, et donc créer des interdépendances qu’on pourrait dire de bénéfiques. Pour les pays membres de l’UEM, les échanges entre les différents pays de la zone sont facilités (document 2). La mise en place de la monnaie unique en 1999 a permit de baisser les coûts liés aux taux de change et de favoriser les échanges entre les pays de la zone Européenne en renforçant les interdépendances des conjonctures entre des pays comme par exemple, l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, la France et l’Italie. Dans le document 2, on peut remarquer que lorsque ces pays on subit la crise de 2008, tous on plus ou moins était touchés et ont plus ou moins réussit à faire repartir l’économie et réduire leurs déficits, sauf l’Espagne et le Danemark où la récession a été plus forte que pour les autres pays. Il existe des critères de convergences pour rentrer dans la zone Euro telles que les contraintes concernant la politique monétaire mise en place par la Banque Centrale Européenne (les pays ne doivent pas dépasser les 2℅ de taux d’inflation et le Pacte de stabilité et de croissance) devaient provoquer des convergences bénéfiques sur les taux d’inflation et les comptes publics des Etats.(Document 1)

Cependant, en pratique, ces interdépendances n’ont pas eu les effets espérés. En effet, on peut le voir sur plusieurs points. L’importance du statut de la BCE au sein de l’UEM n’est pas négligeable. Celle-ci est considérée comme le « gendarme » de l’UEM et a pour mission d’assurer la stabilité des prix dans la zone euro (Document 1). Cependant, celle-ci, en imposant des critères, a entraîné un ralentissement de l’activité économique ce qui n’est plus totalement bénéfique pour l’UEM. Ce n’est pas tout. En effet l’uniformité de la politique monétaire est source de désaccords. En effet, celle-ci

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