Croissance économique

Baptiste

Fouquet        

Term2

SES

Lors de la première vague de Covid-19, toutes les entreprises du monde entier se sont mises à arrêter leurs productions ou du moins à la limiter. Cette crise a mis à terme à la croissance économique, c’est-à-dire à une augmentation régulière de la production d’une économie. Cette croissance peut-être due au facteur travail qui désigne l'ensemble des heures effectuées par les individus qui travaillent dans les entreprises, salariées ou non. Cela peut aussi s’expliquer par le facteur capital qui correspond à tous les biens ou services qui permettent la production. 
Ces deux facteurs correspondent aux facteurs de production qui sont l’ensemble des éléments combinés durant l’activité économique pour produire des biens et des services. Compte tenu du fait que les facteurs de production expliquent la croissance, il est possible de se demander en quoi la croissance ne provient pas uniquement des facteurs travail et capital ? Il s’agira tout d’abord d’étudier le lien entre les facteurs de production et la croissance avant de s’intéresser aux autres sources de la croissance. 
        

        Tout d’abord, nous allons voir le lien entre les facteurs de production et la croissance. Dans un premier temps, le but sera d’expliquer comment les facteurs travail permettent la croissance puis dans un second temps nous allons voir comment le facteur capital amène à la croissance. 
        Pour commencer, la croissance s’explique notamment grâce aux facteurs travail. En effet, l’augmentation de la production dans un pays donné s’explique en partie par l'ensemble des heures effectuées par les individus qui travaillent. Le facteur travail peut varier en fonction du niveau de chômage ou bien de la croissance démographique. Cela se vérifie, car s'il y a une baisse du niveau de chômage et/ou une croissance démographique, il y aura une hausse du facteur travail et donc une hausse de la quantité de production. Cela va entraîner une hausse de la production et par conséquent une croissance économique. Par exemple, le facteur travail contribue à la croissance du PIB (Produit Intérieur Brut). D’après le document 1 de l’OCDE, en 2019, l’Allemagne a eu une augmentation de 2,4 % du PIB en 2017 et 0,8 point de pourcentage de cette augmentation été uniquement dû au facteur travail soit un tiers de cette augmentation. Cela se vérifie aussi pour la Grèce qui a vu son PIB augmenter de 1,5 % en 2017 alors même que 1,5 points de pourcentage parvenait du facteur travail. Cependant, ici, il faut prendre en compte que la contribution du facteur travail et de la productivité globale des facteurs s’annulent. Les États-Unis doivent aussi une partie de leur hausse du PIB au facteur travail. En effet, ce dernier à contribué pour 38,1 % dans la hausse de 2,1 % de leur PIB en 2017, soit de 0,8 point de pourcentage. Dans cette partie, nous avons vu que le facteur travail contribuait pleinement à la croissance économique, par exemple grâce à la baisse du niveau de chômage bien que le facteur capital y joue aussi un rôle très important.
        Deuxièmement, le facteur capital contribue à la croissance. En effet, l’augmentation de la production dans un pays donné peut s’expliquer par l’évolution des biens et des services utilisés pendant le processus de production. Le facteur capital peut varier en fonction des investissements direct à l’étranger, des investissements, des machines ou bien des matières premières. En effet, si les investissements augmentent, le nombre de machine augmente et les matières premières sont plus nombreuses alors il y aura une hausse de la quantité de production. Cela va entraîner une hausse de la production et donc une croissance économique. Par exemple, les dépenses intérieures pour l’éducation en France ont presque doublé entre 1980 et 2018. D’après L’état de l’École, en 2019, les dépenses intérieures d’éducation s’élevaient à 77,7 milliards d’euro en 1980 alors qu’en 2018, ce montant atteignait 157,2. Il y a eu une augmentation de 202 % en presque 40 ans. Cela signifie qu’il y a eu une augmentation du facteur capital. Ici, nous pouvons voir une hausse des prélèvements obligatoires comme par exemple les collectivités territoriales ou bien les entreprises, qui ont, en proportion augmenté leurs dépenses publiques pour l’éducation. Cela a amené à une croissance économique puisque nous pouvons voir que le PIB a augmenté de 0,2 point de pourcentage entre 1980 et 2018. Dans cette partie, nous avons vu que le facteur capital contribue bien à la croissance notamment par exemple grâce à une hausse des investissements. 

        Dans cette grande partie, nous avons pu mettre en évidence que les facteurs de production (facteur travail et capital) sont des sources importantes de la croissance économique. Cependant, d’autres sources comme le progrès technique, la productivité globale des facteurs ou bien les institutions contribuent à la croissance économique.

        Tout d’abord, nous allons voir le lien entre les autres sources de la croissance et la croissance. Il s’agira dans un premier temps de voir le rôle des institutions sur la croissance, dans un second temps d’étudier le lien entre le progrès technique et la productivité globale des facteurs. Enfin, nous verrons que l’amélioration de la productivité globale des facteurs permet d’expliquer la croissance économique.

        Pour commencer, les institutions jouent un rôle très important dans la croissance économique. Les institutions sont des règles et pratiques acceptées par tous ou bien des organisations qui produisent et garantissent les règles et les pratiques comme par exemple l’état ou les banques. Cela signifie que les institutions amènent de la confiance dans l’économie. Notamment grâce aux contrats et aux droits de propriété qui garantissent la confiance qui sont soutenus par les tribunaux ou bien le paiement en monnaie par les banques centrales. Ces règles permettent aux individus d’avoir confiance entre eux car elles sont garanties par des institutions. De ce fait les individus sont poussés à faire des échanges autrement dit à produire et donc à vendre. Cette hausse de la production entraîne alors une croissance de la production et donc une croissance économique. Cependant, les institutions mettent aussi en place un système de brevet, c’est à dire une garantie qui permet d’être le seul à pouvoir exploiter cette innovation pendant une durée donnée. En effet, les brevets sont garantis par les tribunaux donc les firmes ont confiance dans ce système et vont donc être incitées à innover pour pouvoir bénéficier de ce brevet. Ce dernier permet d’assurer une situation de monopole sur le marché et donc de mettre en place les prix qui lui convient afin de rembourser les investissements en recherche et développement ainsi que de se développer. Le brevet incite à l’innovation et donc permet la croissance économique puisque les firmes veulent toujours produire plus et mieux. Par exemple, les pays européens ont des institutions qui sont propices à la croissance économique. D’après la Banque Mondiale, en 2019, la Norvège ainsi que l’Allemagne ont des institutions qui favorisent le développement. Sur une échelle entre -2,5 et 2,5, la Norvège est en moyenne à 1,77 et l’Allemagne à 1,48. Cela se vérifie notamment avec la lutte contre la corruption, la Norvège a un indicateur de 2,1 et l’Allemagne de 1,9. Il en revient de même pour l’état de droit car ils ont respectivement des indicateurs de 2,0 et de 1,6. De plus, d’après le document 1, il est possible d’effectuer une corrélation positive entre les institutions qui favorisent le développement et le PIB. En effet, nous pouvons voir que l’Allemagne a une très bonne institution qui prône la confiance ainsi qu’un PIB qui a augmenté de 2,4 % entre 2016 et 2017. Dans cette partie, nous avons vu que les institutions étaient un facteur important de la croissance économique bien que le progrès et l’innovation soit aussi contribuable.

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