Compte-rendu d'exposé sur la justice sociale et inégalités

Compte-rendu exposé sur la justice sociale et inégalités

Article: « L’égalité à tout prix » tiré du magazine Sciences Humaines (n°277) paru en

janvier 2016 et écrit par François Dubet.

Dans une première partie, le document nous fait comprendre que les sociologues

français commencent à s’intéresser à la justice sociale qu’à partir des années 90 car ils

prêtaient plus attention à la domination et au pouvoir. Les inégalités intéressent

davantage les psychologues tels que Jean Piaget et Lawrence Kohlberg mais également

les philosophes du contrat social comme Rousseau. C’est l’interêt pour la justice sociale

par d’autres spécialistes étrangers tels que l’américain John Rawls qui va mener à l’éveil

du regard sociologique de la France sur la question de la justice sociale.

Ensuite, nous parvenons à voir que la manière de définir les inégalités pose problème. En

effet, pendant la période industrielle, les individus étaient classés dans des CSP.

Cependant, suite au déclin du communisme et à la chute de la classe ouvrière, il y a eu

une sorte d’homogénéisation des modes de vie qui a donc mené à « l’effacement » des

classes sociales. Néanmoins, malgré cette « moyennisation », les inégalités se multiplient.

De base, les inégalités sont mesurées à partir des revenus, de la santé, de la scolarité, de

l’accès à des biens et services, etc… Mais désormais, les individus ajoutent à cela les

inégalités en tant que travailleur, femme, jeune, membre d’une communauté minoritaire…

Ce phénomène est causé par l’éclatement des classes. Avant, ces secondes inégalités

existaient mais étaient discrètes, invisibles car elles étaient cadrées par les classes

sociales. Par conséquent, les Français éprouvent un sentiment d’agrandissement des

inégalités alors que les données de l’Insee datant de 2008 montrent qu’elles sont

modérées.

De plus, une nouvelle question est posée, qu’est-ce qu’une inégalité juste et une inégalité

injuste ? Chaque pays a sa propre conception des inégalités donc il y a différents points

de vue d’un pays à un autre. Effectivement, on peut séparer deux types de conceptions.

D’une part, il y a les pays qui tolèrent les inégalités car elles peuvent être à la fois justes et

injustes. C’est le cas d’un pays libéral comme les Etats-Unis qui vit mieux les inégalités

sociales du fait qu’il croit au principe de mérite. C’est ce qu’on appelle la compétition

méritocratique. D’après ce principe, chaque individu a la possibilité d’atteindre les

sommets de la société si ce dernier fait tout son possible pour y parvenir. Ainsi, il se

retrouvera dans une situation confortable que d’autres personnes dans la société

trouveront injuste mais le principe de mérite rend cette situation juste. D’autre part, il y a

les nations qui prônent l’égalité de base. Ces dernières ont du mal à accepter les

inégalités sociales. C’est le cas de la France par exemple qui refuse les inégalités et qui

lutte pour l’égalité.

En outre, il est dit que les inégalités portent atteinte à des critères de justice sociale. Par

ailleurs, les revenus et retraites perçus par les dirigeants scandalisent la société car il y a

une remise en cause de l’égalité fondamentale des membres de la société. D’autre part,

les inégalités justes reposent

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