Comment rendre compte de la mobilité sociale?

Chapitre 4 : Comment rendre compte de la mobilité sociale ?

La mobilité sociale est le phénomène de circulation des individus d'une catégorie sociale à une autre. Elle peut se faire de façon individuelle ou collective. L'outil le plus utilisé pour mesurer la mobilité au sein d'une société est la table des mobilités mais elle a ses limites.

Déclassement : fait d'occuper une position sociale inférieur à celle de son père ou inférieur à la position qu'il occupait lors de son insertion sociale ou son diplôme

Fluidité sociale : Situation dans laquelle la position sociale d'un individu ne dépend pas de son milieu social d'origine

Mobilité observée : mobilité telle qu'elle est affectée par l'évolution de la distribution socioprofessionnelle des fils par rapport à celle des pères. Mobilité réelle.

Paradoxe d'Anderson

I) La mobilité sociale

A) Les différentes formes de mobilité

1) définition de la mobilité sociale

Les positions sociales ne sont pas distribuées au hasard mais dépendant de l'origine sociale des personnes ainsi que des événements qui jalonnent leur existence : l'école et l'insertion professionnelle. Les enfants, de génération en génération changent de catégorie sociale par les stratégies des familles.

2) catégories de mobilité

Les différents types de mobilités donnent lieu à une typologie établie par les sociologues.

• Mobilité verticale : changement de position qui a pour effet une progression ou une régression dans la hiérarchie sociale
• Mobilité horizontale : changement de profession ou d'action, position sociale dans la hiérarchie sociale reste identique
• Intragénérationnelle : au cours d'une vie pour les individus d'une génération donnée
• Intergénérationnelle : changement de statut social des enfants par rapport aux parents
• Mobilité individuelle : si elle est exceptionnelle ou si tout le groupe auquel on appartient connaît la même mobilité.
• Mobilité structurelle : mobilité qui s'explique par les modifications de la structure socioprofessionnelle de la société. Tout un groupe d'individu a alors tendance à conna^tre une même mobilité.

B) La mobilité nette et la fluidité sociale

La mobilité nette a pour objectif de faire disparaître la mobilité liée aux variations de structures de la société afin d'étudier uniquement la mobilité indépendante de la structure sociale donc seulement les possibilités d'évolution des individus dans la hiérarchie sociale.

Elle permet de mesurer l'égalité des chances = la possibilité d'évoluer dans une société.

Une société fluide est une société où la position sociale des individus n'est pas déterminée par leur origine sociale. Tous les individus ont la même probabilité d'atteindre les diverses positions sociales, indépendamment de leur origine.

II) La mesure de la mobilité sociale

Limites tables de mobilité : basées sur la classification des professions et socioprofessionnelles seulement utilisée en France. Pas de comparaison internationale possible

Ne prennent pas en compte le ressenti personnel

Ne prennent pas en compte les filles et les mères

Le type de contrat n'est pas pris en compte

III) Les déterminants de la mobilité sociale

A) l'évolution des structures

1) la mobilité structurelle

L'évolution de la structure renvoie à la mobilité structurelle. La dimension du groupe ouvrier découle de la diminution de l'industrie dans le paysage productif. Favorisation tertiarisation. De même pour les fils d'agriculteurs qui doivent trouver des emplois autre part car le progrès technique fait baisser la main d'œuvre requise.

2) le paradoxe d'Anderson

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