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La féverole une plante

Dissertation : La féverole une plante. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2016  •  Dissertation  •  714 Mots (3 Pages)  •  856 Vues

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SUJET PHYSIQUE        /8

La féverole une plante utilisée en agrobiologie, permettant via la culture en rotation la  fertilisation des champs de manière efficace, de sorte que l’agriculteur améliore ses rendements et augmente ses profits, tout en de limitant la pollution par les nitrates des eaux.  En d’autres termes, la féverole est un fertilisant biologique et économique. Ainsi, il s’agira d’étudier quels sont les impacts économiques et environnementaux de cette pratique agricole pour  Monsieur X. Nous étudierons dans un premier temps, les impacts de la fèverole sur les rendements de cet agriculteur puis dans un second axe ses impacts sur l’environnement et la santé.

Tout d’abord, la fèverole ne nécessite d’aucun engrais azoté. (doc 1a) En effet, elle puise, comme toutes les légumineuses l’azote directement au niveau des nodosités de ses racines. Cela explique qu’elle n’ait pas besoin d’engrais azoté car elle dispose dans l’air, tout l’azote qu’elle nécessite. Ainsi, son action fertilisante sur le sol  résulte de cette suffisance en azote. Les nodosités, selon le document 1b convertissent le N2 en ions NH4+. Cette production en NH4+ est plus que suffisante, la plante en rejette alors une grande quantité dans le sol, quantité qui restera disponible quelle que soit les conditions météorologiques pour les cultures suivantes. En effet, le complexe argilo-humique du sol, chargé négativement retient facilement ces cations : on dit que sa structure poreuse est à l’origine de la rétention d’eau. Ces nutriments seront alors disponibles pour les prochaines cultures. (doc2)

De plus, cultiver la féverole remplira une double fonction. D’une part, elle occupe une place centrale dans la rotation. Fixatrice d’azote et de carbone, elle va participer au maintien de la fertilité́ du sol et  fournir à la culture suivante des reliquats azotés, éléments fertilisants. Par exemple, la féverole d’hiver cultivée dans le Sud Ouest de la France pourra environ couvrir 67% des besoins d’une culture de blé pourtant très exigeante. D’autres parts, une fois, ramassée, cette plante appartenant à la famille de la légumineuse comme le pois permettra à Monsieur X de nourrir son élevage de porcs. En effet, la fèverole est riche en protéine et en amidon, deux nutriments très important pour la santé de ces animaux. (Doc 1a) En conclusion, Monsieur X pourra réaliser des économies en fertilisant ses champs et en bien nourrissant ses animaux.

Ces économies et la fertilisation de sa parcelle de terre permettront à Monsieur X d’accroitre son profit. Cette utilisation de féverole a également un impact positif sur l’environnement et la santé.

Dans un premier temps, le but principal de cette culture de féverole est d’assainir au maximum le sol auparavant pollué par le lisier. En effet, le lisier est le mélange, sous forme liquide, de déjections d'animaux d'élevage, avec quelques débris de fourrage et peu ou pas de litière, destiné à servir d'engrais. L’utilisation de lisier comme engrais est très nocive pour l’Homme et l’environnement. En effet,  le lisier est transformé par les bactéries du sol en ions nitrates emportés par les eaux de pluie dans les rivières car le complexe argilo-humique n’absorbe pas les anions or les ions nitrates sont des anions NO3-. Cependant, les ions nitrates ne s’éliminent pas facilement. En effet, on remarque que la courbe représentant la variation de la teneur en ions nitrates d’une eau souterraine diminue faiblement avec l’arrêt du lisier.

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