Compte rendu visite STEP
Guide pratique : Compte rendu visite STEP. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mebarki.ambre • 9 Février 2017 • Guide pratique • 1 192 Mots (5 Pages) • 1 588 Vues
Compte rendu :
Visite STEP d’Andancette :[pic 1]
- Quelques informations utiles :
- Pourquoi traiter les eaux usées ?
On considère qu’en moyenne, un habitant rejette environ 90 litres d’eaux usées par jour (sanitaires, vaisselle, etc.). Ces eaux usées doivent être « nettoyées » avant leur rejet en milieu naturel. Ainsi, l’assainissement des eaux usées est indispensable car il contribue à préserver la qualité écologique des cours d’eau et les ressources en eau potable.
- Quel assainissement ?
En matière d’assainissement, deux solutions sont possibles :
- L’assainissement collectif consiste à raccorder l’ensemble des habitations à un réseau d’assainissement et à une station d’épuration ; ce système est adapté aux secteurs d’urbanisation relativement denses (zones urbaines, bourgs…).
- L'assainissement non collectif, est une installation mise en place chez l’habitant (fosse septique) ; adapté aux zones où l’habitat est plus dispersé, et où il serait trop coûteux d’étendre des réseaux de collecte d’eaux usées.
Remarque : En Porte de DrômArdèche, ce sont 75% des usagers qui sont raccordés à l’assainissement collectif.
- Généralité sur la STEP[pic 2]
Crée en novembre 2003, la station d’épuration d’Andancette est gérer
par la communauté de commune de la porte Drome Ardèche et
comprend quatre communes : - Albon
- Andancette
- Anneyron
- Beausemblant
Cette STEP est rattachée à la police de l’eau de l’axe Rhône-Saône, à qui elle doit se rapporter si un fort incident devait arriver tel un déversement d’eau pollué dans le Rhône en cas d’orage dû à un trop plein. Pour cela, elle est munie d’un pluviomètre et d’un débit mètre qui justifiera se débordement.
La station est également rattachée à l’agence de l’eau Rhône Méditerrané-Corse à qui elle enverra des échantillons d’eaux à analyses, capter par les préleveurs situés à l’entrée et à la sortie de la station. Le préleveur a une température intérieure de 4°C et prélève proportionnellement au débit d’eau, contrôler par un débitmètre, durant 24H.
Différentes analyses sont effectuées :
- Analyse interne :
- MES (matière en suspension) : elle sert à estimer le nombre de bactérie dans le bassin biologique. Pour cela, on prélève 50 mL d’eau dans un bécher que l’on place dans une étuve à 150°C, jusqu’à ce que l’eau se soit entièrement évaporé. Une fois qu’il ne reste plus que la matière sèche (matière restant dans le bécher), on calcule sont poids que l’on va multiplier par deux pour avoir un résultat équivaut à 1L d’eau. Ainsi, pour être conforme, le bassin doit avoir un résultat comprit entre 2 à 3 g.L-1 ; si son résultat est supérieur alors il faudra enlever des boues.
- Analyse envoyée à l’Agence de l’eau :
- DCO (demande chimique en oxygène) : Sert à mesurer la quantité de matières organique présente dans l’échantillon d’eau déterminer par son oxydation en milieu acide et à chaud, en présence de bichromate de potassium.
- DBO (demande biologique en oxygène) : Elle se mesure en laissant respirer les matières organiques biodégradables par une population bactérienne aérobie, pendant 5 jours (DBO5), dans un réacteur clos, en présence d’une quantité d’oxygène connu au départ.
Les DCO et DBO sont mesurer avant le rejeter de l’eau en milieu naturel. En effet, un grand nombre d’espèces aquatique ont besoins de beaucoup d’oxygène pour subsister. Ainsi pour éviter leur asphyxient et préserver l’équilibre écologique, les deux analyses réponde à des limites environnementales.
- Principe de cette station dépuration
[pic 3]
- Arriver des eaux : Les eaux usées comportent de la matière en suspension, organique et minérale. Après leur utilisation par les activités domestiques, industrielles et agricoles elles arrivent à la station d’épuration par un réseau de canalisation où doit en permanence fonctionner au moins deux pompes sur trois, pour permettre le passage de l’eau de bassin en bassin par gravité. C’est le poste de relèvement.
- Dégrillage : Un premier traitement dit primaire permet d’éliminer les matières en suspension dans l’eau. Les déchets les plus importants (>7 mm) sont retenus par des grilles et des tamis, pour être ensuite évacuer, recycler.
- Dessablage et Déshuilage : Les sables et les graviers se déposent au fond d’un bassin tandis que les huiles et les graisses remontent à la surface grâce à de petites bulles d’air. Ces huiles sont collectées et peuvent être éliminé biologiquement.
- Bassin biologique-aération : Après le prétraitement, les eaux usées sont traitées dans un bassin d’aération, où se trouve un grand nombre de bactéries dont le but est de consommée la pollution. Le bassin est agité en permanence par des agitateurs pour le maintenir homogène et permettre à la pollution entrante d’être directement au contact de l’ensemble des bactéries. De plus, de l’air est propulsé par des surpresseurs situer au fond du bassin, pour que les bactéries aérobies puissent respirer, mais par intermittence pour que les bactéries anaérobies puissent également consommer une partie de la pollution.
Exemple de l’élimination de l’azote :
- Pendant l’aération : transformation de l’azote organique en azote ammoniacal (ammonification) et oxydation de l’azote ammoniacal en nitrites puis en nitrates (nitrification).
- Après l’arrêt de l’aération, le milieu devient anoxique : transformation des nitrates en azote gazeux qui regagne l’atmosphère (dénitrification).
- Le clarificateur : La clarification, ou décantation secondaire consiste à éliminer les bactéries mortes et les matières résiduelles forment des flocs pour obtenir une eau épurée. L’ensemble des flocs forment alors des boues au fond du bassin qui sont régulièrement extraite pour être à leur tour traité. L’eau clarifier, elle peut ainsi rejoindre le milieu naturel. Toutefois, l'eau épurée n'est pas potable et peut contenir des résidus d’antibiotiques ou de médicament mais est suffisamment propre pour pouvoir être rejetée.
- Lit de roseaux : les boues sont donc extraites depuis le bassin d'aération et déshydratées sur 8 lits de roseaux de type Phragmicompostage totalisant 3 750 m² de surface et contenant une forte biomasse servent à continuer et finir la dépollution. Ces boues biologiques peuvent être ensuite recycler comme engrais dans les champs agricole, ou mis en décharge spatiale puis incinérer si le taux de pollution est trop grand. Ainsi, pour vérifier la conformité des boues et voir si elles comportent des métaux lourds, un prélèvement est effectué un fois par mois et envoyer à analyser à l’agent de l’eau.
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