CM, Connaissance des faits sociaux
Guide pratique : CM, Connaissance des faits sociaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar didounenaud • 4 Octobre 2017 • Guide pratique • 4 280 Mots (18 Pages) • 890 Vues
CM- Connaissance des faits sociaux
Séance 1 - Introduction. Qu'est-ce que la sociologie ?
§1- Présentation du cours
Objectifs :
- Comprendre la spécificité de la demarche sociologique
- Developper un esprit critique sur les faits sociaux
En finalité:
- Comprendre et expliquer la démarche sociologique
- Mener un raisonnement sociologique sur des phénomènes de société
- Lire et comprendre les textes sociologiques
§2- Aux origines de la sociologie
a) Une science du social
La sociologie est une science social apparue à la fin du 19è. Ethimologiquement c'est un terme inventé au 18è par Auguste Comte qui signifie "la science de la société".
Le fait social existe depuis toujours mais depuis la fin du 19è ses faits peuvent être analysés par une vraie science qui se developpe. Ce n'est pas une science unifiée, les doctrines se choquent, cette discipline est traversée par ses débats/école de pensée ... L'objectif de la sociologie est de comprendre le social et d'agir dessus. Elle vise à connaître/comprendre la société, comprendre pourquoi et comment les individus et les groupes agissent d'une manière.
Exemple : les choix scolaires; pourquoi les élèves et leurs familles choissent leurs filières, comment sont prises les décisions et comment ces dernières sont elles influencées ?
-> vu en cours "la sociologie est un sport de combat" Le sociologue essaye d'établir des lois/ régularités et d'en définir les principes. Il faut se poser la question :"Comment ca se fait que ce fait sois comme ca ?". Le mouvement social n'est pas permanent, c'est en continuelle mutation mais il y a des stabilités.
-> Bernard LAHIRE : "Pour la sociologie"
b) Une période de bouleversements
La sociologie est née dans une période de changement de société :
- D'un point de vue politique : Pendant la révolution Française (1789) une peur va s'installer dans les élites bourgeoise face à l'émergence des classes moyennes dans la politique. Cela créer une panique morale car les élites ont peur de êrdre leur pouvoirs, ils vont donc vouloir comprendre ce danger nouveau et inconnu.
Gustave le Bon a écrit un ouvrage sur la psychologie des foules et il décrit cette dernière comme étant dangereuse car les individus vont être sous le commandement d'un leader et deviendront igérable.
- D'un point de vue économique : La révolution industrielle au 19è siècle là où le capitalisme se développe, on voit apparaitre la classe ouvrière et une accroissement urbain ce qui effraie encore plus les élites bourgeois. Il y a aussi une crainte sanitaire et social face à l'urbanisation.
- D'un point de vue intelletuelle : C'est l'avênement d'une pensée scientifique, qui est rationnelle ; c'est ainsi que l'on voit le triomphe du rationalisme et de la science. Auguste le Comte va vouloir observer de maniere scientifique les phénomènes sociaux. Max WEBER va s'intérresser à l'histoire de la civilasion occidental et il voit le triomphe de la science.
C'est un sentiment de rupture important et cela va créer un besoin de connaissance de ce monde social notamment pour les élites qui ne savent pas comment réagir face à cela. Il y a une serie de bouleversements qui vont être à l'origine d'un besoin de connaissance. Ensuite la sociologie est issue de conditions particulières et toute son histoire va être le reflet des mutations sociales. La socio se pose des questions en fonction de son époque et de ses pb actuels.
c) Trois étapes de formation
- La première étape de 1880-90 : Les savoirs sont "amateurs" car ces méthodes sont incertaines, elles sont surtout au service politique. Elle est marquée par le développement de l'enquête sociale, qui cherche à répondre aux préocupations des élites. Il y avait déjà des procédés de recensement de la population. Ensuite cela deviendra systématique (naissance, mortalité...) ce qui permet aussi de contrôler les ouvriers de la grande industrie.
Frederic Leplay, ancien ingénieur des mines, va inventé un moyen de recueillir des données systématique, il a fondé un mouvement "société d'économie social" et il va ensuite faire des monographies ( on s'intéresse à tout les aspects d'un sujet) de famille européenne pour décrire leur condition de vie ouvrière. Il va montrer que l'on peut remiédier aux problèmes de la société en regardant les faits sociaux et en proposant des réformes sociales notamment sur l'éducation.
Il ya aussi deux autres voies pour construire la connaissance de la vie sociale. La première n'insiste pas sur l'accumulation de données empriqiues mais elle veut mettre au jour un principe organisateur de la société. L'auteur Karl MARX va systématiser les faits sociaux de la classe ouvrière, il va expliquer que cela n'est pas un accident, ni provisoir mais que cette misère est au plus profond du systeme capitaliste et donc c'est au système de changer et pas aux ouvriers.
Ensuite la deuxième voie avec Auguste Comte qui veut inscrire ce savoir social comme une science. Il est d'accord sur l'idée de nouveau monde et de crise social mais il ne veut pas d'un ordre ancien ni une transformation mais il veut associer le progrès et l'ordre : le positivisme. Ce sont des voies assez différentes mais elles sont souvent au service politique.
- Des années 1890 à la 1er Guerre Mondiale : Il y a deux programmes, français et allemands. C'est là où se fonde la sociologie, la référence scientifique devient dominante. Il y aussi des sociétés sociologiques qui se mettent en place donc il y a des lieux de débat sociologique qui vont commencer à faire apparaître des spécialisations.
Dans cette période il y a deux auteurs : Tout d'abord il y a Emmile Durkheim qui s'interresse aux fondements de la cohésion sociale et aux évolutions de cette cohésion. Il est témoin de l'industrialisation, il veut savoir comment les gens vont s'unir dans une société de plus en plus individualiste. Ensuite il y a Max WEBER, lui, s'intéresse aux particularités de la civilisation occidentale avec un processus de rationnalisation, il a de plus en plus recours aux chiffres, aux divisions ect..., et non plus aux croyances.
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