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Il faut considérer les faits sociaux comme des choses

Dissertation : Il faut considérer les faits sociaux comme des choses. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2020  •  Dissertation  •  658 Mots (3 Pages)  •  2 379 Vues

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          De l’antiquité au temps contemporain, les phénomènes sociaux ou faits sociaux ne sont pas une réalité d’aujourd’hui. Ils ont toujours existé dans la dynamique des sociétés quelques soit leurs types, et ils ont été au centre des préoccupations majeurs entre les penseurs de divers niveaux. Convaincu de cette réalité, DHURKEIM propose qu’il faut considérer les faits sociaux comme des choses. Ainsi, quelle est donc la portée symbolique de cette affirmation? telle est l’interrogation qui fera l’objet de notre travail.

           Le concept « sociologie » signifie l’étude ou science des faits sociaux. Selon DURKHEIM, sociologiquement parlant, il faut traiter les faits sociaux comme des choses c’est-à-dire, le chercheur doit se comporter comme si les faits sociaux étaient extérieurs à lui et comme si il était extérieur aux faits sociaux. C’est un impératif catégorique pour qu’il y ait science. Un impératif qui n’est pas tenable dans l’absolu. Le chercheur ne peut s’abstraire de la société dont il est un élément. Cela implique en effet d’écarter systématique les prénotions, c’est-à-dire les préjuges, les fausses évidences qui menacent à chaque instant de s’introduire dans l’analyse. Ce n’est qu’en construisant au préalable rigoureusement son objet d’étude et ses outils sémantiques que la sociologue est susceptible de faire une « découverte », d’apporter une « vraie » connaissance.

           Pour DURKHEIM, la particularité de la sociologie réside dans l’étude du fait social. Il définit ce fait social ainsi : « des manières d’agir, de penser et de sentir, extérieurs à l’individu et qui sont douées d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’imposent à tous ». autrement dit, le fait social présente les caractéristiques suivantes : il s’agit d’un phénomène collectif, antérieur et extérieur à la conscience individuelle sur laquelle celui-ci exerce une contrainte. DURKHEIM insiste dans «  les règles » sur le fait que « l’individu, en tant qu’être social, intériorise en un ensemble de principes qui influencent ses actions sans qu’il s’en rende nécessairement compte ». D’après cette définition, les faits sociaux se distinguent donc par deux caractéristiques, d’une côté leur extériorité par rapport aux connaissances  individuelle. Les faits sociaux existent en dehors de nous. Ils préexistent avant notre naissance et perdurent après notre mort. En effet, comme leur temporalité est plus longue que la durée de vie humaine, il existent avant et après nous. De la même manière, ils n’ont pas besoin de notre présence physique pour se manifester. C’est donc bien qu’il existent en dehors de nous.

             Dans cette même projection nous comprenons que  le phénomène de suicide à existé avant que nous ne venions au monde et existera après notre mort. Et nous n’avons pas besoin de nous suicider pour que le suicide existe entant que phénomène social. Et de l’autre leur pouvoir coercitif. Ils exercent sur les individus une contrainte si forte qu’ils s’imposent à eux, que ces derniers le veuillent ou non. La contrainte se manifeste sous forme de sanctions sociales diffuses (réprobation, blâme ou mise à l’écart) ou organisées (pénales). Ainsi nous ne sommes pas obligés de nous habiller tous de la même manière ou de parler la même langue, mais si nous ne tenons aucun compte des usages vestimentaires et langagiers en vigueur, nous risquons de provoquer le rire, le ridicule ou la mise à l’écart.

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