Brouillon numérique
Discours : Brouillon numérique. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar Yanis Piou • 30 Avril 2021 • Discours • 1 510 Mots (7 Pages) • 538 Vues
Le discours enflammé de Julien (lignes 9 à 23) :
A. Un plébéien révolté (lignes 9 à 12)
B. Un acte assumé (lignes 13 à 16)
C. Responsabilité de la société (lignes 16 à 23)
D. L’effet produit sur l’auditoire (lignes 23 à fin)
Un discours maitrisé, structuré
Adresse aux jurés Julien expose lui-même les raisons de sa prise de parole: héroïsme et différence de classe sociale
Courage et lucidité= héroïsme
Absence de rancœur envers Madame de Rênal
Elle est aussi lumineuse qu’il est sombre
Une situation présentée et assumée de manière implacable
Du cas particulier à la généralisation : démarche inductive
Son véritable crime: être pauvre Valorisation morale des pauvres/ riches
Opposition entre son crime réel et ce pourquoi on le juge
Distanciation narrative et ironie Réaction ridicule de l’avocat général Emotion pathétique des femmes Dimension persuasive de son discours: Julien est le centre de la parole et de l’attention qu’il a su capte A. Un plébéien révolté :
- Julien apparait comme un héros orgueilleux : « L’horreur du mépris que je croyais pouvoir braver au moment de la mort me fait prendre la parole » (l.10)
- L’allitération en « r » tout au long de cette phrase nous prouve la répugnance qu’a Julien envers les juges : « L’horreur du mépris que je croyais pouvoir braver au moment de la mort me fait prendre la parole » (l.10).
- Par ailleurs, Julien se moque des juges avec l’utilisation du mot : « Messieurs » (l.11) qui peut être perçu comme une marque d’ironie.
- Cette ironie se retrouve aussi lorsqu’il parle de l’écart entre leurs classes sociales : « je n’ai point l’honneur d’appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s’est révolté contre la bassesse de sa fortune » (l.11-12)
- l’allitération en « s » : « vous voyez en moi un pauvre paysan qui s’est révolté contre la bassesse de la fortune » fait penser à un sifflement souligne en plus la colère de Julien.
B. Un acte assumé :
- Julien met de côté sa colère pour laisser place à une maitrise de soi comme le montre le complément circonstanciel de manière : « en affermissant sa voix » (l.13)
- Il parait stoïque comme le montre l’enchainement de propositions juxtaposées : « Je ne me fais point d’illusion, la mort m’attend : elle sera juste » (l.13). Par cette phrase, il souligne aussi qu’il accepte la
sentence.
- Il s’accuse d’autant plus en faisant une éloge de Madame de Rênal ce qui rend ainsi son crime encore moins pardonnable : « J’ai pu attenter aux jours de la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages. Madame de Rênal avait été pour moi comme une mère. » (l.14-15) Julien qualifie Mme de Rênal comme ayant été sa mère. C’est-à-dire qu’il a failli commettre un matricide après tout ce qu’elle a fait pour lui.
- Il la désigne aussi par le superlatif « la femme la plus digne de tous les respects » (l.14) ce qui accentue encore plus son portrait élogieux.
- Julien renverse la fonction
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