Thème récurrant - Réparer les Vivants
Fiche de lecture : Thème récurrant - Réparer les Vivants. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar abrollet • 2 Octobre 2019 • Fiche de lecture • 536 Mots (3 Pages) • 1 396 Vues
Réparer les vivants est un livre paru le 1er janvier 2014 et écrit Maylis de Kerangal. Tout commence avec l'histoire de trois amis partis faire du surf à l'aube. L'un d’eux est Simon Limbres. Après leur session les trois amis, fatigués, reprennent la route et ont un accident. Simon, qui n'avait pas de ceinture passe par le pare-brise du véhicule et se retrouve au service de réanimation. On découvre alors l'équipe médicale du Havre dont le Docteur Révol et l’infirmière Cordélia Owl On apprend alors que Simon Limbres est mort et seules les machines le maintiennent en vie. Le Docteur Révol a alors la lourde tâche d'expliquer aux parents de Simon que Simon devient donneur à partir du moment où il n'a pas spécifié qu'il souhaitait s'y opposer. Ses reins, son foie et son cœur vont donc être prélevés et donnés à des patients en attente de greffe.
• Le personnage de Simon Limbres est intéressant en sens que, bien qu’il meurt dès le début du récit, il reste tout de même le point centrale de l’histoire. En effet, l’entière partie des personnages du livre ont un lien avec Simon. Tout l’intérêt du personnage est là. Il est mort certes mais on connait sa vie jusqu’au moindre détail grâce au souvenir de son entourage. De son amour pour sa petite sœur Lou jusqu’à sa vie amoureuse avec Juliette, sa petite-amie. De sa passion pour le surf avec son père jusqu’à son adolescence avec sa mère. Même après sa mort, Simon vit dans le cœur des autres.
• Un des thèmes récurant du livre L’Eldorado est la mort. En effet, dans une société où la mort parait impossible et où elle est perçue comme tabou, l’auteur la fait ressurgir sous une forme moderne ; l’accident de voiture. D’ailleurs, pour mieux l’analyser, j’ai choisi de reposer mes propos sur les 5 étapes du deuil de la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross. Premièrement, le choc et le déni de la famille que remarque le docteur Revol alors que les deux parents parlent encore de leur fils au présent. Puis, la colère avec l’exemple frappant du père qui s’en veut cruellement d’avoir construit une planche pour son fils. Il va jusqu’à mordre son volant dans la voiture. Ensuite vient la négociation ; Le père de Simon, sachant que le cœur de ce dernier bat, a encore un espoir illusoire. Face à la réponse du médecin, les parents entrent dans la quatrième phase, celle de la douleur. Mais sachant qu’ils doivent agir vite, ils rentrent enfin dans l’acceptation. Les parents ont enfin accepté la réalité et le don des organes. Cela est marqué par l’utilisation du passé pour parler de Simon.
• « Il est temps, maintenant, de se tourner vers ceux qui attendent, dispersés sur le territoire et parfois au-delà des frontières du pays, des gens inscrits sur des listes selon l’organe à transplanter, et qui chaque matin au réveil se demandent si leur rang a bougé, s’ils sont remontés sur la feuille, des gens qui ne peuvent concevoir aucun futur et ont restreint leur vie, suspendus à l’état de leur organe.»
Cet extrait montre bien que le désespoir de la perte d’un côté est compensé par l’immense espoir de la vie de l’autre.
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