Texte de Cicéron, Les paradoxes des stoïciens, II, 17

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Philosophie

Texte de Cicéron, Les paradoxes des stoïciens, II, 17

Question 1 :

       La thèse est ici énoncé notamment ligne 3, Cicéron dit que tout le monde peut être heureux si chacun se suffit totalement à lui-même. C’est-à-dire que chacun d’entre nous est capable d’être heureux sans l’aide de personne, seulement nous et nous-même. Cette thèse est établie en plusieurs phases, Cicéron parle tout d’abord de vertu, il explique que la « vertu », en d’autres termes, « l’excellence », est ignoré de l’individu insensé, cet individu ne connait pas sa valeur malgré la connaissance du nom. Il parle ensuite de destin, en affirmant que rien n’est sûr, pour être heureux, il ne faut pas compter sur le destin, il faut compter que sur soi et ne pas faire confiance aux autres, il ne faut pas rester sans rien faire pour devenir heureux. Pour se suffire à soi-même, et donc être heureux, il ne faut pas écouter les gens, pour avancer dans sa vie, ne pas se plaindre des conséquences de nos choix.

Question 2 :

A)     La « vertu » est une façon de dire « excellence », ou même « qualité », la vertu ne se trouve que chez l’homme sage, un homme qui n’a besoin que de lui-même.  La vertu ne se trouve que chez l’homme sage, d’après Cicéron, chez celui qui accepte ce qui arrive sans se plaindre, que ce soit bien ou mal. Quand Cicéron dit « Tu ne sais pas, insensé, tu ne sais pas quelle valeur possède la vertu », il veut dire que «l’insensé », celui qui a la folie en lui, celui qui n’est pas sensé ne possède pas la vertu. Aristote remarque aussi que le bonheur  est ce qui désirable par excellence. « Les projets dépendent de la fortune (=le destin), ne possède rien avec certitude », il ne faut pas attendre plus longtemps pour être heureux ont proposés certains philosophes, dont probablement Cicéron. Le problème est que l’on attend le bonheur comme quelque chose qui doit se produire dans l’avenir, cela signifie que quel que soit notre désir, il n’est jamais tout à fait satisfait, et donc que nous sommes dans l’attente.

B)     Dans l’expression « place en lui-même tout son avoir », « son avoir » signifie tout ce qu’il a, toutes ses connaissance, ses biens,  ses valeurs, etc. Il doit tout garder pour lui pour devenir heureux et ne faire confiance à personne, il doit être maitre de lui-même, et compter que sur ce qu’il a.

C)     L’auteur affirme que quoi qu’il arrive à travers son chemin, dans sa vie, il l’acceptera sans soucis ; Quoi qu’il fasse, il est responsable de ses actes et s’il lui arrive du mal et du bien, il ne doit pas se plaindre. La religion, elle, promet aux fidèles le bonheur après la vie terrestre, comme si il n’y avait pas d’espoir dans cette vie. Mais je pense que si l’espoir n’existerait pas, les hommes ne se donneraient pas à fond dans leur vie, dans leur travail dans l’amour qu’ils peuvent donner… L’espérance nous fait vivre, on a besoin d’espérer, c’est automatique, c’est inné en nous.

Pour les philosophes, la philosophie leur apprend à être humble et sage, c’est parallèle au concept de la religion. Epicure, par exemple, est très claire, pour lui la philosophie est le chemin du bonheur, être heureux c’est avoir intégrer un certain nombre de principes de vie et surtout, grâce à eux, s’être guéri de tous les maux qui faisaient obstacles au bonheur ; il dit aussi qu’il faut toujours rechercher le bonheur, cela n’empêche pas qu’il faut parfois accepter certaines douleurs, la sagesse est la condition du bonheur. Cependant tout le monde n’est pas d’accord, aussi chacun a sa vision du bonheur, tout le monde ne désire pas être philosophe.

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