TS - Philosophie - Dissertation - Kenny Taï Adrïen LEVY
Dissertation : TS - Philosophie - Dissertation - Kenny Taï Adrïen LEVY. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kenny Levy • 26 Février 2020 • Dissertation • 2 575 Mots (11 Pages) • 639 Vues
BAC BLANC - Dissertation de Philosophie
Sujet 2: Ne désire-t-on que l’impossible ?
BROUILLON
“Le désir” ⇒ Qu’est-ce que le désir ? Comment pouvons-nous définir le désir ?
⇒ Le fait de vouloir obtenir quelque chose, un objet, un but… Or, est-ce que ce voeux, le fait de vouloir est actif ou passif ? En d’autres termes, le désir est-il un manque ou une puissance ?
⇒ Aristophane, le désir comme manque. Ma moitié en amour. Le mythe de l’androgyne
⇒ Spinoza - Concept de Conatus (actualisation de sa nature, et persévérer dans son être) - pour Spinoza, le désir n’est pas un manque mais une puissance. Or, il est passif, on est déterminé à aimer ou détester les éléments extérieurs selon notre nature, et leur effet sur notre être. INTÉRÊT AVEC LE SUJET ? Peut-on utiliser les concepts et les idées de Spinoza pour traiter le DÉSIR ? Ou bien sont-ils seulement à mettre en relation avec la LIBERTÉ ? OR, le désir est en étroite relation avec la liberté.
“On désire” ⇒ Cette formulation suggère que c’est nous qui désirons. Que nous choisissons nos désirs, et nos objets de désir. Or, est-ce vraiment le cas ? Est-ce qu’on est vraiment les maîtres absolus de nos désirs si parfois on ne sait même pas vraiment pourquoi on désire ?
⇒ Désir, passif, actif, ou entre les deux ? Selon Spinoza, passif, car “Nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est bonne, mais on la trouve bonne car nous la désirons.” + Sa concept des passions joyeuses et tristes.
⇒ Théorie mimétique du désir - mon désir est autrui - Le désir en tant qu’humain consiste à désirer ce que désire un autre humain. Donc le fonctionnement humain du désir est mimétique (imitatif). Alexandre KOJEVE (s’inspire de Hegel) : « Il est humain de désirer une chose qu’un autre désir en tant qu’il la désire ». Basé sur une logique : c’est un être semblable à moi qui aime quelque chose du coups si ça lui fait du bien à lui, ça doit me faire du bien à moi aussi.
⇒ OR, selon René Girard, le désir est mimétique mais de façon purement IMAGINATIVE. Tout désir humain est social. Selon lui : pas de désir authentique.
“L’impossible” ⇒ Que signifie ne désirer que l’impossible ? Se pourrait-il que derrière tous nos désirs se cacherait un autre désir plus profond impossible à atteindre ? Ainsi, tous nos désirs correspondraient en fait au souhait que CE désir humain profond impossible se réalise.
⇒ Nous ne désirons pas des objets mais des désirs. Interaction avec autrui. On ne désire pas seulement un corps en tant que corps. (désir de jouissance (corps) + désir de possession (amour)). Je ne désire pas posséder ce corps, je désire posséder le désir de l’autre. IMPOSSIBLE ?? Sartre : en amour, on désire la liberté de l’autre = que l’autre m’aime librement. Amour = paranoïaque. Comment la liberté de l’autre peut-elle nous appartenir ? On veut posséder l’autre comme liberté (paradoxe). Car, selon Rousseau, impossible de donner sa liberté, intrinsèque et inaliénable.
QUESTION CENTRALE : Notre désir fondamental est-il un désir de reconnaissance ? Et ce désir, est-il impossible à atteindre ? Car paradoxale et contradictoire.
⇒ Kojeve = on est des consciences de soi. Vu qu’on existe comme des pour soi (Sartre), on n’est pas ce qu’on est. Le pour soi est un « à être ». Nous avons en nous une incomplétude, néant ontologique.
⇒ Hegel = Base de l’histoire humaine - les hommes veulent être RECONNUS.
Ex de scène primitive de l’histoire humaine, lutte de pure prestige + conséquences, et conclusion = La rationalité cachée de l’histoire. Au final, désir de l’homme : être reconnu comme libre par un autre homme libre.
Je désire en l’autre son désir et que l’autre me désire. Et je désire qu’il me désire en tant qu’un désir (c’est à dire en tant qu’un manque, un néant - Sartre) = aimer quelqu’un pour ce qu’il n’est pas (Impossible ??). Car on est des désirs qui se désirent. Or si le désir est un manque, on est des manques qui désirent des manques. Donc inévitablement : aimer quelqu’un = aimer un manque, un néant (=Sartre). Je veux que mon néant soit reconnu et désirable.
PROBLÈME: Est-il possible de reconnaître et de désirer un néant ?
Les grands axes de réflexion
I - Le désir est-il un manque ou une puissance ?
Transition = Comment se fait-il que le désir n’étant pas un manque mais une puissance qu’il soit quand même passif ?
II - Mon désir est autrui
Transition = le désir profond et ultime de posséder le désir de l’autre, et l’impossibilité apparente de ce désir.
III - Notre désir fondamental est-il un désir de reconnaissance ?
Question insoluble = Est-il possible de reconnaître et de désirer un néant ?
DISSERTATION
Notre désir fondamental est-il un désir de reconnaissance ? En effet, se pourrait-il que derrière tous nos désirs se cacherait un autre désir plus profond impossible à atteindre ? Ainsi, tous nos désirs correspondraient en fait au souhait que ce désir humain profond impossible se réalise. Et donc, tous nos autres désirs seraient des souhaits annexes dont l’objectif ultime est de satisfaire ce désir fondamental profond. Or, comment pouvons-nous définir le désir ? Le désir s'agit du fait de vouloir obtenir quelque chose que ce soit un objet connu ou imaginé. Toutefois, est-ce que ce voeux, le fait de vouloir est actif ou bien passif ? En d’autres termes, le désir est-il un manque ou une puissance ? C’est la question que nous traiterons dans un premier temps en étudiant le mythe de l’androgyne de Platon, et les concepts de Spinoza. Ensuite, après avoir étudié le désir en soi, nous verrons si nous sommes les maîtres de ces désirs. Effectivement, mon désir m’appartient-il ou bien est-il autrui ? Pour terminer, nous analyserons l’impossibilité de la réalisation de notre désir le plus profond, celui d’être reconnu.
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