Spinoza, Ethique

La religion est un phénomène très complexe dont il est souvent difficile de débattre du fait que ce soit un sujet sensible de part ses fondements. L'idée qu'un dieu puisse exister à toujours suscité de nombreux débats. De plus, la vénération pour un ou plusieurs dieux ne date pas de la naissance du christianisme car il y a plusieurs millénaires, les Égyptiens vénéraient déjà des dieux. Aristote parlait d'un "moteur immobile" pour le définir car celui-ci serait la source de tous les mouvements constatés dans la nature. Plus tard, Descartes parle d'un "être parfait" pour le définir. En outre, si nous nous focalisons sur les religions révélées, dans lesquelles Dieu aurait utilisé des hommes comme Jésus ou Moise pour monter son excitant au reste de la population, on remarque que celles-ci négligent les preuves. En effet, il n'existent pas réellement de preuve rationnelle prouvant l’existence de Dieu et de toutes les croyances qui en découlent telles que le Paradis ou l'Enfer. Par exemple, rien ne prouve que Jésus puisse avoir guéri des aveugles puisqu'ils s'agit d'histoires qui se sont transmissent au fil des siècles et qui ont très certainement été modifiées avec le temps donc au final on ne sera jamais vraiment la vérité même si les croyants affirment que cette histoire est vraie.

Dans son ouvrage intitulé Éthique Spinoza définit sa vision de Dieu sans le remettre en cause. En effet, nous savons que Spinoza était de confession juive mais qu'il prit ses distances avec les pratiques religieuses qu'il critique violemment dans cet extrait puisqu'il est opposé aux religions révélées telles que les Judaïsme, le Christianisme ou l'Islam.

Cet extrait pose de nombreuses questions notamment, les religions révélées et donc les dogmes religieux sont-ils légitimes pour représenter la parole de Dieu? N'existe-t-il pas un Dieu qui lui serait indépendant des hommes, qui ne serait pas soumis à l’anthropomorphisme, c'est-à-dire le fait de donner à Dieu un visage humain?

Le but de Spinoza est donc de démontrer que les religions traditionnelles sont irrationnelles et donc fausses car elles construisent Dieu à l'image de l'homme.

Cela présuppose donc que Dieu, c'est la nature, l'ensemble des choses passées, présentes et à venir car il parle de la nature que étant "une perfection suprême", "une nécessité éternelle" donc il s'agit bien d'un Dieu, mais celui-ci est complètement différent de l'image émise par les religions révélées.

Tous d'abord de la ligne 1 à 5, Spinoza développe rapidement l'idée de déterminisme et d'un Dieu omniprésent. Puis de la ligne 5 à 15, il critique la doctrine finaliste que s'oppose au déterminisme et pour appuyer sa thèse, il s’appuie sur l'exemple de la pierre. Enfin, il termine par critiquer objectivement les religions révélées et leurs représentants sans néanmoins remettre en cause l’existence d'un dieu.

I) L'idée de déterminisme, d'un dieu omniprésent dans la nature:

"nécessité éternelle" = il veut monter Dieu est en fait la nature = l'ensemble des choses qui se passent et qui existent sont Dieu pour lui.

Il amplifie son propos

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