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Sartre 1905-1980 : Réflexions sur la question juive, 1946

Commentaire de texte : Sartre 1905-1980 : Réflexions sur la question juive, 1946. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 625 Mots (7 Pages)  •  500 Vues

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Maeline Donier                                                                                                                                         Terminale 7

                                                                          Commentaire

                                                      Sartre 1905-1980 : Réflexions sur la question juive, 1946

INTRODUCTION

      La connaissance est un rapport actif au monde qui vise à s’en faire une représentation et à l’expliquerCette activité associe généralement l’action et la réflexion. Il existe divers types de connaissances plus ou moins efficaces, plus ou moins fiables et réalistes. Le savoir acquis est l’ensemble des notions admises et transmises, l'ensemble organisé d'informations dans un domaine donné. Une partie du savoir acquis représente le monde d’une certaine manière et peut être utilisé à des fins pratiques. Il demande seulement à être appris et il se cumule au fil des générations constituant ainsi la culture. La qualité des savoirs dépend du processus de connaissance utilisé pour les produire. On peut distinguer le savoir issu de la réflexion philosophique, le savoir issu de la pratique scientifique, le savoir issu de la croyance religieuse, les savoir-faire pratiques.  Comme le dirait Aristote : « Tous les hommes désirent par nature savoir ».

  Le contenu du savoir comme sa qualité dépendent du mode de connaissance qui a servi à le produire. Les procédés théorico-empiriques valides produisent des savoirs vrais, adéquats à l'Univers, et les connaissances immédiates subjectives et non démonstratives, des savoirs faux, incertains, ou fictifs.

  On trouve ainsi chez Sartre l’idée d’homme sensé et d’homme insensé, pour lui l’homme sensé possède le savoir et la connaissance dont l’esprit philosophique alors que l’homme insensé lui ne possède rien de ça.

 

   Sartre dans la première partit de son texte, explique et décrit « l’homme sensé ». Cet homme résonne, il tâtonne, il hésite. Il a un esprit philosophique, il est en quête, il est nostalgique.  Accepter le doute, la nostalgie est un effort douloureux et réservé aux hommes sensé. L’homme judicieux est l’inverse de l’enfance : un enfant est imperméable comme nous dit Sartre, il ne doute pas, n’écoute pas les autres et ne se remet encore moins en question. Alors que l’homme sensé lui se remet constamment en question, écoute les autres et subit de nombreuses objections. L’Homme réfléchi cherche en gémissant. Il se donne du mal pour chercher. Sartre dans cet extrait fait référence à la citation de Pascal dans Les Pensées : « Je n’aime que ceux qui cherche en gémissent ». Gémir n’exprime pas que du plaisir, on peut gémir de bonheur ou de plaisir mais nous pouvons également gémir de douleur et on le comprend bien grâce a cette citation qui nous fait réfléchir sur ce verbe. Un homme avec un esprit philosophique se donne du mal en réfléchissant, en cherchant des réponses à ses questions. L’homme judicieux se donne du mal. Le doute est normal chez une personne sensée. Avant de trouver une solution il est normal et même conseillé de se remettre en question. Car selon Sartre ils sont ouverts d’esprit, d’opinion et d’idée. Les gens ouverts d’esprit non pas peur de se tromper où de se remettre en question et même d’écouté les autres pour s’enrichir. L’esprit philosophique requis chez les hommes sensés peut faire passer pour hésitant mais hésiter n’est-il pas normal ? Hésiter n’est pas un tort au contraire hésiter montre la réflexion, l’investissement dans la recherche. La vie d’un homme sensé est le changement.

   Les gens attirés par la « permanence de la pierre » sont l’inverse des gens sensé : ils sont impénétrables, imperméables (sont-ils restés en enfance ?). La pierre est massive, n’est pas déplaçable comme l’homme insensé qui campent sur ces positions. Le changement est trop compliqué pour eux, alors que la vie de l’homme réfléchi est le changement. La pierre évoque la mort, l’homme judicieux est du côté de la mort contrairement à l’homme sensé. La pierre évoque également la religion, il voit la religion comme un dogme, la religion s’appuie sur toute sorte de thèse que nous ne pouvons pas démontrer ni contester. La pierre est le symbole de l’Église. L’Église a campée de nombreux siècle sur ses positions c’est l’exemple même du dogmatisme. L’homme insensé a des idées bien arrêté. Pour avoir un esprit sensé cultivé, il faut sans cesse se questionner. Alors qu’un esprit insensé est impénétrable. Le changement est sensé. Le changement nous mène à la solution. L’homme sensé veut défendre sa quête. Comme la science qui est sans fin.

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