Réflexion sur la question juive

« Réflexions sur la question juive » de Sartre

        Beaucoup d'hommes ont tellement peur de la vérité, qu'il préfère choisir le mensonge ou l'erreur par besoin de sécurité, tel est la thèse de ce texte. Sartre s'interroge sur le bien philosophique des êtres humains. Sartre dresse le portrait de deux catégories de personnes du XXème, siècle, les hommes « sensés » qui ont un rapport à la vérité ce qui représente un portrait philosophique. Et, les hommes « insensés », qui ont un portrait du faux, qui préfèrent choisir l'erreur par de besoin de sécurité, car il y a des vérités troublantes, c'est pour ça qu'ils préfèrent le confort mental et simple, Ils préfèrent rester dans leurs erreurs et ne veut pas savoir la vérité.

Ils refusent les objections, ils sont enfermés sur eux-même, entre les hommes qu'ils n'écoutent pas, et la vie qu'ils font semblant de ne pas voir, car ils ont peur du futur. C'est ce qui représente le phénomène de l'imperméabilité, qui leur sert de défense contre le monde extérieur.

Pourtant comme le dis Aristote dans la première phrase de son livre, « Tout homme désir connaître ».

L'homme « sensé » correspond plus à l'esprit philosophique  que l'homme « insensé ». C'est un portrait en creux de ce qu'exige la philosophie.

        La nostalgie, est un état antérieur, c'est à dire quand on souffre pour un état antérieur qu'on a connu. En effet, la nostalgie est portée sur le temps, ici le texte évoque le moment de l'enfance, quand on est adulte, on a la nostalgie de l'enfance. Tout était si simple pendant l'enfance, l'enfant construit une conception du monde qu'il lui plaît, il n'a pas de recul sur la vie, il est coupé de ce que dans le monde pourrait le déranger. L'enfant à une représentation très simple du monde, si on lui pose une question qui demande de la réflexion, il y répondra directement puisqu'il n'a pas assez de recul.

Sartre a une philosophie extraordinaire, celle de la vérité scientifique « ses raisonnements ne sont que peu probables », pour lui il n'y a pas de certitudes.

Ce qui dégage de sa philosophie, est que rien n'est possible, il ne peut y avoir que des probabilités et pas de certitudes, c'est à la science de découvrir le vrai.

L'image de l'homme « sensé » n'est pas très désirable. Effectivement, l'image de la pierre donne un aspect solide et impénétrable, autrefois, les hommes pour se protéger se conduisaient dans des églises, parce qu'elles étaient fabriquées avec de la pierre, qui résistait aux agressions, donc personne ne pouvait y pénétrer. La pierre est le contraire de l'être vivant, elle ne vit pas, elle est aussi imperméable, comme la religion. Sartre est athée, pour la religion est une fuite du réel, il se dirige donc plus vers l'homme « sensé ». Cette pierre rappelle également les pierres tombales, ce qui fait référence à la mort, qui est pareillement imperméable. Pour Marc Aurel, le but de la philosophie est de '' Faire de sois même une forteresse'', forteresse rappelle la pierre, c'est à dire que  la philosophie est clôturé sur sois même. Mais pour Sartre, la philosophie ne peut pas être clôturé. Par la suite, il met en évidence qu'avec la peur du monde, les hommes n'osent plus se montrer par peur de découvrir la vérité.

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