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Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale (1934) Simone Weil

Fiche de lecture : Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale (1934) Simone Weil. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2022  •  Fiche de lecture  •  736 Mots (3 Pages)  •  1 697 Vues

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Leia Stehlin

Questionnaire de lecture

Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale   (1934) Simone Weil

1. Dans l’introduction de son ouvrage, Simone Weil dresse l’état des lieux de certains domaines. Tout d’abord sur le travail, puis le progrès technique et scientifique, l’art, la jeunesse, et enfin le concept de révolution.

2. Par définition l’opium est une substance extraite du pavot qui, fumée ou mâchée, possède des effets narcotiques ou stupéfiants, et qui provoque un engourdissement des facultés intellectuelles, à la manière d'une drogue. Donc lorsque que Simone Weil qualifie le communisme imaginé par Marx d’opium elle veut dire que ce n’est qu’un rêve, une utopie, un discours de  contradictions théoriques puisqu’ « il ne peut y avoir aucun intérêt commun entre exploités et exploiteurs »

3. Concevoir c’est se représenter par la pensée quelque chose de telle manière, en avoir telle idée, telle interprétation, envisager quelque chose alors que rever c’est la satisfaction de s’imaginer des choses inatteignables et abstraites qui n’appartiennent qu’a nous, et dont nous sommes le seul acteur et le seul spectateur.

4. L’Idéal est régulateur »Ainsi, nous soutenons que l’évaluation humaniste est une idée, qui exprime l’idéal d’une évaluation ayant le souci de se mettre au service de l’Homme.

5.  Dans l’esprit de l’homme, la liberté apparait souvent comme l’obtention ou la réalisation de ses désirs sans efforts de sa part. Etre libre serait donc le fait de pouvoir faire ce que l’on veut, avoir ce que l’on souhaite mais sans que cela ne nécessite aucune action. Or Simone Weil critique cette conception de la liberté qui est par bien des aspects naïve voir puérile puisque trop restrictives. Selon elle la liberté n’a de sens et n’est vrai que si elle se réfère à la sagesse commune. C’est à dire à la capacité de penser par soi même que tous les hommes possédent. Cette liberté est alors « héroïque » car elle nécessite du courage.

6.  Selon elle, l’homme est libre s’il utilise sa faculté naturelle de réflexion pour agir et tenter de surmonter les obstacles de son existence à travers différentes actions.

Leia Stehlin

7. Tout d’abord un mode de production, c’est comment on produit ce dont on a besoin pour vivre :  On distingue dans ce processus la manière dont on s’organise pour produire, et les moyens dont on dispose.  Selon elle « le seul mode de production pleinement libre serait celui où la pensée méthodique se trouverait à l’œuvre tout au cours du travail » (p. 103) , et qui devrait être un travail qui garantit à l’homme son indépendance, ce qui suppose que les travailleurs soient propriétaires de leurs instruments de travail et aussi d’une partie de leur production et suppose que les fonctions de coordination du travail et de l’échange ne soient pas déterminées par des choses (les flux financiers par exemple) mais par les hommes. 

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