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Qui suis-je, moi qui dis "je" ?

Synthèse : Qui suis-je, moi qui dis "je" ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2020  •  Synthèse  •  974 Mots (4 Pages)  •  1 607 Vues

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Qui suis-je, moi qui dis "je" ?

Si je m'interroge sur la personne que je suis, je répondrai sûrement en déclinant mon identité, la ville où j'habite, celle d'où je viens, mes études, mes passions, toutes ces informations qui me définissent socialement. Mais le "je" que j'ose citer ne provient-il pas de ce qui constitue mon esprit, mon intérieur: ma conscience? Alors qu'est-ce que la conscience et le "je"?

Alors le "moi" et le pouvoir de dire "je" est ma conscience, intérieure et subjective. Intérieure étant donnée qu'elle nous est propre, subjective car, en se référant à Wittgenstein, "le sujet n'est pas une partie du monde mais une limite du monde". Si l'on s'intéresse à Descartes qui reprend "Cogito ergo sum", "je pense donc je suis", on peut en déduire que le "je" et la conscience est propre à chacun mais qu'elle porte la marque aussi la marque de l’autre de l'Autre. "Je suis, j'existe": je ne peux penser sans être. L'homme est alors maître de ses pensées. Ainsi, la conscience est notre essence même, notre pensée personnelle, mais elle est modifiée et influencée tout au long de notre vie par les rencontres que nous faisons suivant les chemins empruntés. Chacun est conscient et responsable de soi-même.

Mais Rimbaud manifeste dans la lettre qu'il écrit à Demenÿ "je est un autre". Il remet en cause la conception classique du sujet comme identité et maîtrise de soi. Nietzsche, parent de Rimbaud, définit le "je est un autre" comme l'autre étant quelque chose qui pousse à la formulation d'un désir qui échappe à l'intellect et la maîtrise dans leur diversité. L'Homme prend alors conscience de lui-même en tant qu'animal social soumis à des rapports de domination, de supérieur et d'infériorité. La conscience s'inscrit dans le langage comme une forme habituelle et commune. Ce n'est alors pas l'apogée de la subjectivité mais le reflet en chacun de son existence collective.

Alors, pour conclure, on peut voir que deux explications de la conscience s'opposent: une définition classique qui définit la conscience comme une identité et une maîtrise de soi et une conception plus moderne qui détermine la conscience comme effet sociétal et commun.

Qu'est-ce que la philosophie?

Etymologiquement, la philosophie est l'amour de la sagesse. C'est la réflexion constante et rationnelle, toujours en quête de la vérité. A mon sens, la philosophie est une démarche de réflexion sur le savoir et également l'art de pouvoir construire sa pensée. C'est une science qui apprend à façonner sa pensée par l'art de la rhétorique et le désir de vérité. Mais lorsqu’un individu n’est pas en âge de posséder tout son discernement, c’est sa culture qui lui est enseignée comme vérité. La culture n’est pas enseignée comme un dogme, mais elle induit une façon de penser, de juger et de discerner. Elle permet à la conscience de repenser ses vérités en se confrontant à d’autres cultures. Alors la culture, différente chez chaque peuple, chaque famille, est une forme de vérité. Ainsi on peut dire que la philosophie

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