Qu 'est ce que le désir?
Dissertation : Qu 'est ce que le désir?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SoleneM • 16 Mars 2016 • Dissertation • 1 171 Mots (5 Pages) • 1 107 Vues
Qu’est ce que le désir ?
L’hédonisme est une doctrine philosophique grecque selon laquelle la recherche du plaisir et le rejet du déplaisir constituent l’objectif de l’homme. L’homme cherche un plaisir dans limite est constant, « l’homme est une machine désirante » selon le philosophe français Gilles Deleuze. Autrement dit si l’homme est une machine désirante il lui faut un objectif : le plaisir, l’ataraxie. Le désir est le fluide, le combustible qui fait fonctionner l’homme est qui créé le plaisir chez lui. Le désir nourrit le plaisir et une fois ce désir acquis il en nourrirait un autre pour être sans cesse à la recherche du plaisir qui est son unique but. Selon Mirashi, « le désir est la totalité de la conscience », il est un et indivisible de l’espèce humaine, il est l’essence de l’homme. C’est le désir qui fait vivre l’homme, sans ce désir il n’a plus de but, plus d’espoir. C’est en cela que le désir est le chemin du bonheur pour les hédonistes, le désir créé l’espoir du bonheur et l’homme fait tout pour acquérir ce bonheur, ce bonheur mais comme le désir est comme le phénix, il renait de ses cendres alors l’homme a continuellement un espoir : celui d’être heureux. C’est dans l’hybris, la démesure que le bonheur réside dans ce qui est contre la morale, tout ce qui n’est pas juste de faire ce qui revient à ne pas faire preuve de tempérance, le bonheur naitrait alors dans les péchés, le plaisir vient des transgressions. Dans une société judéo-chrétienne les péchés sont regroupés en deux partis, les concupiscibles et les irascibles (les péchés capitaux : orgueil, avarice, envie, gourmandise, colère, impureté et la paresse) or d’après le bible et l’ensemble des religions, l’obéissance au règles mène au bonheur..ce qui est en désaccord avec la philosophie hédoniste. Le bonheur est alors humain est uniquement du domaine des mortels et non des dieux pour les hédonistes puisque le bonheur vient de la transgression des règles.
L’hybris est lui aussi une transgression car en Grèce antique on parlait de crime d’hybris alors synonyme de folie, ce que nous appelons aujourd’hui plaisir était alors un crime à l’époque bien que la philosophie soit née en Grèce antique.
L’hédonisme, philosophie du bonheur et encore présente dans notre société et en est la définition que l’on se fait chacun du bonheur. La société de consomation est fondamentalement hédoniste. La publicité créé le désir, une fois ce désir acquis le désir renait ad vitam aeternam. La publicité, les autres sont le moteur, l’élément déclencheur du désir, ce désir créé le carburant qui fait que l’homme se bat pour acquérir l’objet désiré. Le plaisir, la surabondance de produit, d’élément devient le déterminant du bonheur, son chemin est semé d’embuche : le nouveau désir, ça devient une drogue pour le consommateur compulsifs de bonheur alors que pour à chaque fois éviter que le chemin soit trop impraticable l’homme se bat et peu importe la méthode qu’il utilise il veut sa dose de bonheur. Le poète Latin Horace avec sa fameuse locution « Carpe Diem » prêche d’après Ciceron la débauche donc le plaisir hédonique. Encore aujourd’hui la locution d’Horace est symbole de l’opulence, car notre société de nous a formés comme des consommateurs qui sont à la recherche constante du bonheur. D’ailleurs Ciceron n’avait pas totalement tort en affirmant qu’Horace prêchait la débauche car la locution complète « Carpe Diem quan minimum credula postero » littéralement « cueille le jour sans te soucier du lendemain » autrement dit profite de chaque seconde, demain est un autre jour et ne sachant pas ce qui va t’arriver profite en encore plus, et d’après les hédonistes : soit opulent. Les hédonistes dans leur quête constante du désir en cherche un sens
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