Puis-je me connaître ?

BENEUT Julien TES3

DM Philosophie : "Puis-je me connaître ?"

  Se connaître revient à se comprendre soi-même, ce qui parait logique, et même innée aux premiers abords, mais la réalité en est bien différente. En effet dans ce sujet, l'utilisation du verbe "pouvoir" souligne bien la complexité d'avoir une réelle compréhension de notre esprit. Nous allons donc maintenant tenter de répondre à la question : puis-je me connaître ? Dans un premier temps, nous verrons pourquoi peut-on penser se connaître puis dans un second temps qu'est ce qui peut nous faire douter ou réfuter cette affirmation.

I. Pourquoi peut-on penser se connaître ?

  A) Goûts personnels

    - On peut aimer des aliments et pas d'autres, idem pour les vêtements, le sport, l'art (musique, tableau, sculpture, littérature, architecture)  

  B) Prévisiblité  

     - On est capable de savoir comment on pourrait réagir à certaines situations grâce à nos expériences précédentes

  C) Limites

    - On peut connaître nos limites physiques (Ex : il nous faut au moins 8h de sommeil pour être en forme le lendemain, je ne suis pas capable d'effectuer plus de 15 pompes...)

II. Pourquoi peut-on penser ne pas se connaître ?

  A) Goûts personnels

    - Les goûts changent avec le temps. Étant jeune on peut ne pas aimer un aliment ou un style de musique par exemple alors que quelques années plus tard cet aliment ou ce style de musique peut nous être parfaitement agréables

  B) Imprévisibilité

   - Il arrive certaines situations où l'on ne réagit pas comme on l'aurait pensé / souhaité

    - On peut être attiré voire tombe amoureux d'une personne ayant peu voire aucun des critères de notre compagnon ou compagne idéale

  C) Limites

    - On pense connaître nos limites, notamment physiques (Ex : dépassement de soi dans un sport) alors que cette limite que l'on se donne et que l'on pense connaître peut être surmontée si l'effort physique est accompagné d'une volonté de fer

    - On peut être agréablement surpris de nos capacités intellectuelles (Ex : un élève pense être inférieure intellectuellement que ses camarades, or avec l'ajout d'un facteur qui peut-être celui du travail l'élève voit la moyenne de ses notes passées de 8 à 14)

  Pour conclure, je pense qu'au moment présent auquel nous vivons, on pense se connaître, mais dans le futur cette affirmation sera systématiquement (re)mis en question. Donc, selon moi, au bout du compte, on ne peut pas réellement se connaître, on ne peut pas se connaître sur le long terme.

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