Propédeutiques philosophiques, 1811, Hegel
Commentaire de texte : Propédeutiques philosophiques, 1811, Hegel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mariame Bourkia • 13 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 935 Mots (4 Pages) • 674 Vues
Introduction :[pic 1]
• Dans ce texte extrait de Propédeutique philosophique ( 1811 ), Hegel traite de la liberté de volonté, la faculté qu’ont les hommes de déterminer librement leurs actes en fonctions de motifs rationnels. Bien que la liberté soit le thème de ce texte, le terme n’apparaît jamais en propre.
• Le problème traité par Hegel est le suivant: La volonté des hommes est-elle déterminée par les circonstances ou mobiles ?
• Hegel soutient la cause selon laquelle la volonté n’est pas déterminée par les circonstances en propre mais aussi et surtout par le pouvoir que les hommes leurs confèrent eux-mêmes.
• Hegel commence en présentant le point de vue de l’opinion publique et s’oppose en partie à ce dernier. C’est la première partie, lignes 1 à 6 (jusqu’à «qui les fait valoir comme mobiles»).
Hegel présente ensuite l’absence de relation de causalité dans la volonté. C’est la deuxième partie du texte, lignes 6 à 9 (jusqu’à «dans la cause s’ensuive nécessairement»).
Enfin Hegel énonce le rapport qu’ont les circonstances à l’homme. C’est la troisième et dernière partie du développement et c’est aussi ici que l’auteur expose sa thèse, ligne 9 à 16.
Développement :
1st part :
Dans la première partie, Hegel présente une opinion avec le pronom indéfini «on», ligne 1, un point de vue naïf, négatif et peu voire pas réfléchit. Nous remarquons rapidement que Hegel n’est pas tout à fait d’accord avec cet avis.
C’est sur cette opinion que Hegel pose sa réflexion. L’opinion publique soutient la thèse que la volonté de l’homme peut être déterminée selon plusieurs facteurs: les mobiles (les motifs qui poussent l’homme à agir et déterminent certaines de ces actions), les circonstances (les particularités qui accompagne un fait, un événement), les excitations (les actions tendant à provoquer une réaction physique ou morale), et les impulsions (tendance spontanée qui pousse à agir), lignes 1 et 2. Ainsi le comportement de l’homme serait passif et ce dernier serait donc guider par le déterminisme (la relation qui lie un individu à une cause extérieure). À la suite de son raisonnement, Hegel contredit en partie cette définition de la volonté, puisque selon lui le comportement de l’homme est également actif, l’individu est alors autonome, il se détermine lui-même à agir et obéit ainsi à la loi de sa raison. Même si au premier abord l’homme paraît avoir un comportement passif du fait qu’il suive les mobiles et circonstances, il est bel et bien actif puisqu’il est le seul à avoir laissé ses circonstances guidés sa volonté, il a librement décidé d’être animé par ces motifs.
Après avoir exposé la thèse de l’opinion commune, Hegel va par la suite prouvé l’absence de relation de causalité dans la volonté.
2nd part :
Dans cette deuxième partie, Hegel va présenter la relation de causalité, et montrer qu’elle ne peut exister dans le comportement actif.
La relation de causalité est le principe selon lequel toute chose (élément, acte, …) a nécessairement une cause, et que les mêmes causes dans les mêmes conditions produisent les mêmes effets. Hegel s’interpose donc à ce principe car selon lui l’homme ne peut pas, dans un comportement actif, laisser sa volonté être porté par cette relation. Si les circonstances sont la cause et que la volonté est l’effet, alors la volonté de l’homme ne dépendra plus de lui en propre mais plutôt par les événements par lesquels il passe. Cela implique que l’homme ne sera plus libre et qu’il aura forcement besoin d’un mobile pour agir, sa volonté sera donc limitée puisqu’elle ne pourra plus être exercée librement.
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