Pouvons-nous dire que l’homme ne devient homme uniquement par la culture ?
Dissertation : Pouvons-nous dire que l’homme ne devient homme uniquement par la culture ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Adeline Frost • 30 Décembre 2017 • Dissertation • 2 019 Mots (9 Pages) • 947 Vues
Le monde humain n’est pas simple. De par la culture notre société s’est créé en apportant différents modes de vies et des règles que l’homme s’est imposé à lui-même, des règles donc dîtes non naturelles, qui n’existent que chez les hommes. Quand un homme né puis grandit, il adopte des habitudes, un mode de vie particulier, un langage qui lui est propre, qui l’intègre à la société et qui le façonne. Mais la culture ne désigne pas le simple terme d’évolution mais aussi le terme d’acquisition des connaissances du monde qui entoure un homme par exemple en voyageant, ou en s’ouvrant à la lecture. Ainsi l’homme peut se faire des idées, avoir une opinion, ou même juger. Mais, pouvons-nous dire que l’homme ne devient homme uniquement par la culture ? De par toutes ces transformations qu’elle effectue sur l’homme, est-elle ce qui caractérise un homme ? Ou au contraire comme l’homme découvre de nouvelles cultures qui modifie sa manière de penser, ne peut-on pas également supposer que la culture altère la nature de l’homme ? Tout d’abord découvrons que la culture permet à l’homme de s’intégrer à la société en se socialisant et en se façonnant, puis nous verrons qu’en même temps cette culture enferme l’homme dans sa propre culture mais qu’en même temps elle lui permet de s’ouvrir aux autres. Enfin nous verrons la position de l’homme vis-à-vis de la culture.
Dans la société humaine (qui signifie d’ailleurs l’ensemble des modèles d’organisations visant un but de satisfaction des besoins de la collectivité), l’homme est depuis sa naissance éduquer avec une culture propre à ses origines. Effectivement, la mère d’un enfant va le nourrir de la même façon que ses parents l’on nourris, le soigner avec des soins locaux, lui apprendre sa langue, ses gestuelles… Toutes ces apprentissages des parents vont façonner l’enfant et il va grandir en suivant ce dans quoi ses parents l’ont élevé. On se rend alors compte de l’importance de l’éducation d’un nouveau-né. Celle de lui apporter « sa culture » à la nature de l’homme. D’ailleurs qu’est-ce que la nature d’un homme ? La nature d’un homme désigne au sens large, ce qui n’a pas été transformé, ce qui a été créé par Dieu comme les animaux, les végétaux, l’homme... La nature d’un homme est tous ce qui lui est innée. Selon le mythe de Prométhée dictée par Platon, lors de la création de la vie, Epiméthée charger de l’homme et des animaux, confia aux animaux tous les attributs nécessaires et vitaux comme la force, la rapidité, les poils… Quant à l’homme il fut dépourvus d’attributs et nu dans une nature hostile et uniquement doté d’intelligence. Seul le feu volé par Epiméthée fit confié aux hommes. Ainsi l’homme au départ désavantagé devint l’espèce la plus puissante grâce au feu dont il se servir comme outil par intermédiaire de leur intelligence pour chasser, manger... Donc comme le souligne très bien Edgard Morin : « L’homme est un être culturel par nature parce qu’il est un être naturel par culture » ce qui signifie que l’homme n’est devenu homme que par sa culture (l’utilisation du feu, ses évolutions…), l’homme d’aujourd’hui est ainsi le résultat d’une évolution dont la nature à enclin l’homme à sa culture, en le faisant inachevé et nu. Mais l’homme n’a pas évoluer seul, en effet il doit franchir un certains nombres d’obstacles, d’épreuves, que seul il ne pourrait le faire, c’est grâce à la collectivité que l’homme a pu évoluer, grâce à l’aide de son groupe. Ainsi chaque homme acquiert les manières de faire des autres et la façon dont ils pourraient penser. La culture est donc le résultat de phénomènes collectifs, social que l’homme inconsciemment apprend depuis qu’il né. Il n’existerait alors pas une culture mais des cultures pour chaque société et propre à chacune.
Ainsi l’homme né de ce que son ainé lui as appris. En s’occupant de son nouveau-né, les parents lui apportent une culture et une identité. Ils aident leur enfant à s’intégrer dans la société en lui inculquant leurs apprentissages. Et celui-ci transmettra également à ses enfants ce qui lui a été appris, au fur et à mesure des années il y aura donc conservation et transmission de la culture comme un héritage. Imiter ce que les parents lui ont appris, permet à l’enfant de grandir en appartenant à la société pour laquelle il n’avait jusqu’à lors aucune marque de repère. Cependant il pourrait alors y avoir un problème. En effet, la culture étant quelque chose qu’un enfant imite de ses aînés n’est alors pas naturelle. Elle ne vient pas de la propre pensée de l’homme mais de ce que ses parents lui ont transmis, ce ne sont pas des actes qu’un enfant réaliserai de soi-même, il ne l’a pas pensé, juste appris et cela lui est alors devenu comme une évidence. Mais cette culture avec laquelle l’homme est élevé n’est -elle pas pour l’homme une source de renfermement ? Cette culture permet-elle à l’homme d’en accepter les autres ?
La culture nous est primordial à notre développement mais peut apparaître comme une cause à notre renfermement. Cela s’explique par le simple fait que chaque culture en soi est très différentes, chaque société possède sa culture, ses méthodes… Et cela suscite donc un problème d’ampleur puisque souvent les cultures ne sont pas nécessairement acceptées entre elles. Elles sont plutôt source de conflits. Depuis son origine l’homme porter sur lui les a priori des autres cultures, le refus des autres cultures comme dans « Race et Histoire » de Claude Levi-Strauss pouvait nous le faire comprendre. Effectivement, dans cet écrit, Lévi-Strauss montre que depuis le tout début les différentes populations indiennes s’insultaient de par leur différence de culture malgré leur provenance à la même espèce, l’homme. La culture peut donc être très mal vu vis-à-vis d’autres population et certaines fois les violences peuvent en être terrible. L’exemple de la société d’aujourd’hui le prouve, nous vivons dans un monde ou sans cesse l’homme est menacé par d’autres homme parce que chaque société à des principes « d’éducations » diverses et variés, comme pour les multiples attentas des Etats-Unis réalisés par des groupes djihadiste ou même ce de France. Même si à l’époque les Européens qualifiaient les hommes de « barbares » ou de « sauvages » en se qualifiant eux de « cultivés ». N’était-ils pas les moins civilisés en jugeant de la culture des autres, qui eux ne vivaient que par les moyens qu’on les fournissait, les moyens naturels ? En ne se dictant aucune loi. Chaque peuple possède ainsi des jugements des populations qui possèdent une culture différente des leurs. De plus chaque culture possède entre elle un point commun, un point identique en tout point à chaque culture celui de la « prohibition de l’inceste ». Dans chaque culture avoir des relations plus que familiale avec un membre de sa famille est sensible de délit. Il faudrait ainsi admettre que tous nos peuples sont des hommes, et malgré nos diversités de culture, l’homme reste un homme, certes avec de cultures diverses, mais il reste un homme d’une unique espèce.
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