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L’homme entre nature et culture

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Par   •  16 Mai 2023  •  Cours  •  2 015 Mots (9 Pages)  •  382 Vues

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Chapitre 6 : l’homme entre nature et culture

Notion : la nature, la culture

Def nature = tout ce qui n’est pas créer par l’homme, ce qui existe par soi, indépendamment de l’homme.

Culture = tout ce qui est créer par l’homme ajouter à la nature.

A la question qu’est-ce que l’homme on a tenté de répondre que l’homme est un être de désir. Or le désir nous fait à la fois appartenir à la nature et sortir de la nature. En effet désiré c’est éprouvé quelque chose mais pour cela il faut avoir un corps. Cependant le désir est irréductible à l’instinct et au besoin qu’on partage avec les animaux parce que le désir comporte une dimension.

Remarque : la pulsion chez Freud doit être un désir plutôt qu’un besoin. D’une part la pulsion est à la fois corporel est psychique alors que le besoin est purement corporel puis d’autre part la pulsion est modifiable contrairement à nos besoins. Ainsi le désir à la fois un encrage corporel. Cela signifie que la nature elle-même se dépasse à travers l’homme.

A chaque fois il y a transformation volontaire par l’homme d’une donnée naturel.

Question : pourquoi l’homme existe-t-il ?

L’homme est une forme d’anomalie dans la nature au sens où il dépasse l’ordre naturel.

  • Première réponse possible de type religieux l’homme est créer par dieu. On rencontre de l’intelligence humaine par l’intelligence divine.
  • Deuxième réponse possible de type scientifique l’homme existe car il est le résultat de l’évolution des espèces. L’avantage de cette réponse elle rencontre de l’homme dans la chaine du vivant.
  • Troisième réponse possible de type cosmologique
  1. La nature à l’origine de la culture

A la question qu’est-ce que l’homme ? on peut répondre que l’homme est un mélange de nature et de la culture mais peut-on départager ces deux aspects. C’est difficile car ce qu’il y a de plus naturelle en nous à savoir notre corps est imprégner par la culture. D’autre part les pratiques culturels même les plus raffiné on toujours un fondement naturel (ex : la cuisine). Cependant Platon et Rousseau ont tenté de faire se partage entre nature et culture en ayant recours au mythe.

Résumé : les dieux chargent les titans Prométhée et Epiméthée. Epiméthée décide de s’en occuper seul, il attribue de chaque créature arme et défense naturelle pour créer un équilibre des espèces. Cependant, il oublie l’homme qui reste nu au sens propre et figuré (démuni sans défense). A ce moment Prométhée intervient et il vole au dieu le feu et le savoir technique pour le donné aux hommes et réparé l’oubli. D’autre part avec leurs outils les hommes ne vont pas seulement construire des maisons et chasser ils vont aussi se faire la guerre et se remette à nouveau en danger. Pour survivre ils vont devoir apprendre l’art politique c’est-à-dire l’art de vivre ensemble.

Interprétation : ce mythe nous dit que l’homme est à la fois un peu moins et un peu plus qu’un animal. L’homme est en décalage par rapport aux autres animaux donc il ne trouve pas sa place dans l’ordre naturel. Il va devoir inventer son mode de vie par ses techniques. L’intelligence technique fait de l’homme un petit dieu puisqu’il a une capacité à créer. Cependant, l’homme a en même temps une capacité à détruire comme ci les pouvoirs de l’homme était trop puissant pour lui. Ainsi la faiblesse de l’homme par rapport à la nature se retourne en force mais cette force est dangereuse car l’homme n’a pas la sagesse de sa puissance. Ce qui revient à dire que l’homme est son plus grand ennemi.

Rousseau : il cherche à faire le partage entre naturel et culturel chez l’homme pour cela Rousseau fait la théorie de l’homme à l’état de nature (c’est un homme tout juste sortie du règne animal est pas encore civilisé). Cette théorie est une fiction parce que dans la réalité à savoir la préhistoire dès qu’il y a des hommes il y a déjà une culture, une société et une civilisation. Rousseau utilise la fiction de l’homme à l’état nature pour comprendre en quoi la culture modifie l’homme. Pour Rousseau l’homme à l’état de nature mène une vie sauvage solitaire. Il n’est ni bon ni mauvais car il n’a pas développé ces facultés morales. Selon lui l’homme est un animal stupide est bornée. Ensuite arrive la vie en société, la civilisation qui va transformer l’homme pour le meilleur et pour le pire parce que l’homme devient capable de faire le bien et le mal. Rousseau sait qu’il n’y a pas de retour en arrière possible est Voltaire à fait un contre sens en pensant que Rousseau voulait faire revenir l’homme à l’état de nature. Selon Rousseau il est possible de réformer la société par l’éducation (Emile) et les réformes politiques (du contrat social). Dans du contrat social il pose l’effondrement d’un contrat diplomatique. D’autre part il n’adhère pas à l’optimisme du siècle des lumières parce que les philosophes du 18ème pensent que le progrès des savoirs et des techniques va faire progresser la société dans son ensemble y compris d’un point de vue moral. Pour Rousseau le progrès matériel des scientifiques de la société n’entraine pas son progrès moral.

L’homme à l’état de nature

L’homme à l’état civilisé (sentiment moraux)

Il éprouve deux façons naturelles[pic 1][pic 2]

  • Amour de soi : compris comme attachement à sa propre existence.[pic 3]
  • Pitié : la répugnance à voir souffrir un autre être vivant[pic 4][pic 5]
  • Un bien : je donne autant d’importance aux autres qu’à moi-même, je me soucis des autres.
  • Un mal : je me fais passer avant les autres.
  • En bien (sentiment moral) : compassion (souffrir de la souffrance d’autrui).  
  • En mal (sentiment moral) : je refuse de me mettre à la place des autres.

Remarque sur la naissance de l’homme : l’homme est né en Afrique cela est dû à un mouvement de terrain qui a transformé la forêt en savane. Ainsi les primates sont descendus des arbres et se sont relevé donc c’est le passage de quadrupédie (4 pattes) a bipédie (2 pattes). Ce passage suffit à expliquer la naissance de l’homme parce qu’il a deux conséquences :

  • Les pattes avant sont libéré et deviennent des mains.
  • Le cerveau se repose sur l’ensemble du corps et le cerveau peut grossir.

Exemple : Lucy (squelette) a eu les omoplates brisées ce qui veut dire qu’elle est morte en tombant d’un arbre elle était maladroite à la fois à quatre pattes et à deux bras.

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