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Philosophie : le rapport de l'homme à la culture

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Par   •  5 Décembre 2018  •  Dissertation  •  2 873 Mots (12 Pages)  •  731 Vues

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La culture faire elle de l’homme un être à part des autres êtres ?

« L’Homme est un être culturel par nature parce qu’il est un être par culture » Edgard Morin

Pour commencer, la culture désigne l’ensemble des connaissances acquises et qui valorise un être humain en société mais cela peut également signifier l’ensemble des activités qui manifestent un écart entre l’humanité et la nature. Elle permet donc à l’homme d’être un être à part des autres êtres. Mais que signifie un homme au sens naturel ? Un homme est un être qui appartient à l’espèce animale mammifère de la famille des hominidés, seul représentant de son espèce, vivant en société, caractérisé par sa culture. L’homme fait donc partit des êtres qui signifient qu’un être vivant est un être qui nait, grandit, mange, se reproduit et meurt.

On peut donc se poser comme question, la culture provoque-t’elle un changement fondamental chez l’homme pour le faire devenir un être à part des autres êtres ?

Nous pouvons répondre que oui la culture provoque un changement chez l’homme car c’est ce qui creuse l’écart entre l’homme et sa nature biologique et donc qui le fait être un être à part des autres êtres. La culture étant le processus par lequel il se construit un nombre de capacités intellectuelles comme la technique, la réflexion, des valeurs ce qui permet de le différencier des autres êtres. Car il acquiert des capacités qui ne sont pas de l’ordre de l’inné mais bien de l’acquis. Il développe donc une conscience qui lui permet d’agir et de penser, ce que ne possède pas les autres êtres. C’est donc cette capacité de l’homme à s’éloigner de sa nature et qui fait évoluer l’espèce humaine. Toutes ces idées montrent que la culture provoque un changement chez l’homme et le fait devenir un être à part. Mais cependant la culture reste subjective car elle est ce que l’homme est .

Mais après réflexion nous pouvons dire que non la culture ne provoque pas un changement fondamental chez l’homme car comme vue auparavant la culture éloigne l’homme des autres êtres mais il forge donc sa propre nature. L’homme est donc un être de culture. Il utilise donc la culture comme outil pour survivre en apprenant des techniques. L’homme est donc en quelque sorte obliger d’utiliser cette culture comme outil pour survivre car ses capacités innées sont insuffisantes comparées à ceux des autres êtres. La culture ne provoque donc pas un changement fondamental chez l’homme car elle est utilisée comme outil de survie et non comme un outil pour se différencier et devenir un être à part des autres êtres.

Nous allons donc voir dans un premier temps la culture en tant que processus d’apprentissage et de développement et dans un second temps nous verrons la culture utilisée comme outil de survie et non comme ethnocentrisme des hommes.

Développement

Introduction de la thèse 1:

Le problème que nous allons nous poser est celui de savoir si la culture fait de l’homme un être à part des autres êtres. Cette question suppose de s’interroger sur la culture et ce qu’elle nous apporte. Nous avons vu que l’homme acquiert et se construit un certain nombre de capacités intellectuelles. Cela implique donc des transformations par lesquelles il est changé. Il semble alors possible que ce soit cette culture qui creuse l’écart entre l’homme et les animaux. La question qui se pose est alors la suivante: l’homme s’écarte t’il de sa nature à travers la culture ?

Argument1:

Dans un premier temps, il parait évident que la culture fait de l’Homme un être à part car durant son cycle de vie l’homme va subir des transformations pour devenir ce qu’il est. Ces transformations sont dues à la capacité d’accumuler des compétences, du savoir, des techniques et des valeurs comme par exemple le fait d’apprendre à se nourrir, à vivre en société ce qui est totalement inexistant chez les autres êtres notamment les animaux qui se servent de leur instinct animal pour survivre chaque jour. Il faut donc prendre le terme de culture au sens de l’ensemble des connaissances qui sont acquises et qui valorisent un être en société. L’homme va donc au cour de son évolution se perfectionner c’est ce que Rousseau nomme la « perfectibilité »(Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes) cela désigne la capacité de l’homme à acquérir d’autres facultés « il y a une qualité très spécifiée qui distingue l’homme et l’animal, c’est la faculté de se perfectionner » J. Rousseau. Cette perfectibilité chez l’être humain est donc ce qui creuse l’écart entre l’homme et les animaux car les hommes évoluent indéfiniment malgré qu’au cours de sa vie un individu va progresser mais également régresser avec les aléas de la vie comme l’évoque J.Rousseau « l’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même ? ». L’homme est donc perfectible à l’aide de la culture et en constante évolution selon son temps et les pratiques qui y sont liées alors que les animaux suivent une évolution dictée par la nature et leur instinct animal. On peut donc qualifier la nature humaine au sens de ce qui est propre à l’origine de l’homme comme dépendante des autres hommes pour son évolution.

Argument 2:

L’homme ayant cette faculté à acquérir des capacités intellectuelles comme le savoir , des valeurs, il va donc s’éduquer et devenir un être capable d’éducation c’est a dire qu’il va se développer et assurer sa formation. À l’inverse les animaux n’ayant pas eu cette « formation », il doivent utiliser dès leur naissance des capacités qui leurs sont innées et qu’ils doivent utiliser de manière régulière tout au long de leurs vies comme le montre E.Kant dans Les Réflexions sur l’éducation que « les jeunes hirondelles, à peine sorties de leur oeuf et encore aveugles, savent s’arranger de manière à faire tomber leurs excréments hors de leur nid », ce qui montre bien que les animaux doivent dès leurs plus jeune âge se débrouiller par eux mêmes grâce à leur instinct . C’est donc cela qui provoque un écart entre l’Homme et les animaux

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