Peut-on définir l'homme comme un être libre ?
Dissertation : Peut-on définir l'homme comme un être libre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charline34500 • 6 Février 2022 • Dissertation • 1 957 Mots (8 Pages) • 577 Vues
Sujet : Peut-on définir l’homme comme un être libre ?
« L’homme est condamné à être libre » : voici la déclaration de Sartre, dans son œuvre philosophique
l’Etre et le Néant et du célèbre discours L’existentialisme est un humanisme où il parle notamment du
libre arbitre. Ainsi, « l’homme » qui est un être doué d’esprit, de conscience morale et qui est
finalement une nature transformée par la culture n’a aucune possibilité de faire quelque chose. Le
pouvoir ne lui appartient plus. Un « être » dans sa plus simple définitions est tous ce qui existe sans
condition, ajoutez à « libre » -- qui est faire ce que l’on veut, quand on veut et où l’on veut – donne le
fait qu’une existence possède le pouvoir de faire X ou de ne pas faire X en choisissant Y par exemple.
Toutefois, il semblerait que « homme » et « être libre » soit liés par la force et non le libre arbitre. Il
est donc nécessaire de se demander si L’homme a le choix de demeurer un être libre ou s’il est
involontairement astreint à l’être ? Pour répondre à cette problématique, il faut tout d’abord se
questionner sur l’homme en tant que maitre de lui-même. Puis il sera essentiel d’analyser l’homme
inconscient d’être prisonnier de la liberté.
Avant tout, l’homme est un être vivant ayant des capacités d’adaptation, de raisonnement et
de distinction entre le bien et le mal, l’injuste et le juste. Il est, de plus, doué de pensées propre ; à lui
qui peut partager ou non par la parole ou le langage. Cette possibilité de faire ou pas/ de communiquer
ou pas, lui confère le libre choix de lui-même. L’homme reconnait alors que la raison et synonyme à la
liberté.
Premièrement, l’homme est légalement dit comme « libre » avec par exemple « Tout les Hommes
naissent et demeurent libres et égaux » écrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
de 1789. Cette notion est naturelle, presque innée car elle est établie depuis très longtemps. Ses
actions sont prises et décidées librement. D’après Jean-Paul Sartre, chaque individu se définie dans le
monde par ses agissements – bien ou mal -- dont il serait pleinement conscients : « Si vraiment
l’existence précède l’essence, l’homme est responsable de ce qu’il est […] faire reposer sur lui la
responsabilité totale de son existence ». L’être qu’il est, modifie son essence par son existence qui
deviens une absolue liberté bien trop lourde à porter. De plus, Sartre – toujours dans L’existentialisme
est un humanisme – dit que l’homme libre a une entière responsabilité de ce qu’il fait et de ce qu’il
devient : « l’homme n’est que ce qu’il se fait ». Par conséquent, cela peut le conduire à des situations
aberrantes, contradictoires, illogiques et finalement totalement contraires. En effet, prenons
l’exemple d’un enfant qui a le choix entre écouter ou non en cours. Conscient et totalement libre de
ses choix, il va préférer rater sa scolarité. Plus tard, par manque de diplômes et compétences, cet
enfant devenu grand va se retrouver à la rue et sans argent. Pour ne pas mourir, notre sujet volera de
la nourriture et autres. Finalement, il se fera prendre et ira en prison. Voici comment par notre extrême
liberté de notre existence, on se retrouve à dépasser les normes sociales et se retrouver dans un lieu
où les libertés individuelles sont exclus. Par conséquent, lorsqu'une personne accepte la responsabilité
rationnelle et la culpabilité de ses actes, elle sera libre, même si les conséquences peuvent conduire à
la perte de sa liberté personnelle. La vraie liberté de l'homme est donc de pouvoir décider par la raison
d'être responsable de sa propre personne et comportement, sans recourir à des formes malveillantes
pour le priver de pouvoir. Être conscient de la gravité des comportements librement décidé et accepter
les sanctions qui en résulte est une forme de liberté propre aux « êtres libres ».
Dissertation philosophie
De surcroit, la raison serait un moyen culturelle en vue de la liberté. La liberté est comme une
autonomie rationnelle. D’après Emmanuel Kant, philosophe du XVIIIe siècles, la liberté serait le résultat
d’un effort de raison pour choisir face à des choix cornéliens entre raison et sentiments, honneur et
amour, ce que l’on veut et ce que l’on doit faire. Ainsi, « l’être libre » doit pourvoir choisir, trancher,
décider, se résoudre à ce qui est le mieux pour lui. C’est le cas, quand un homme qui est de nature
paresseuse/ sans ambition, préférant vivre tel un Tanguy au crochet de ses parents. Sa raison va alors
le pousser à prendre son envol et devenir indépendant pour non seulement être plus à même d’avoir
une vie privée mais aussi pour construire un avenir plaisant avec des relations. Des lors, ne pas être
esclave de notre essence, instinct primaire, paresse, nature qui nous représente mais plutôt écouter
notre raison participerait
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