Nouveaux essais sur l'entendement humain

leibniz est ne a Leipzig en 1646. fut un genie universe mathematicien créatif, fini juriste, diplomate e le dans rapprochement des eglises, conseiller des princes d'Europe fondateur de l'académie de Berlin, correspondant de tous les grands esprits de son temps Sa philosophie est a l'image de cette vie faite d'invention et d'échanges Le texte que nous donnons ici est un e de la preface a ses Nouveaux Essais su l'entendement humain écrits en 1703 cet écrit a la forme d'un dialogue et l'interlocuteur de Leibniz est un livre, p par l'Anglais John Locke, l'Essai philosophique concernant l'e rendement humain. De nombreux extraits de ce livre sont reproduits par Leibniz qui accompagne de ses propres commentaires rédigés en français. ce dialogue oppose deux façons de repondre aux questions suivantes quelle est gine de nos idees 7 quelle est la source des connaissances humaines Le débat auquel cri questions donnent lieu a pour origine le Ménon, ce dialogue de Platon dans lequel Sokratt soumet à un jeune esclave un probleme de géometrie. Le fait que l'esclave puisse dépass r de même ses premieres réponses erronées pour enfin aboutir par lui meme à la soluti exacte, bien qu'il n'ait jamais fréquenté l'école, prouve, selon Platon, que l'esprit humain a dans sa vie actuelle, la reminiscence d'un savoir acquis dans une vie antérieure. or les empiristes comme Locke refusent d'admettre que l'esprit humain possède des vérités innées. Le philosophe anglais estime plus raisonnable de considérer que notre enten- dement a sa naissance est semblable à une table rase, ou, selon une image employée par Aristote, à une tablette d'argile sur laquelle on n'a encore rien écrit. Et c'est l'expérience seule qui, en laissant des empreintes dans notre esprit, sera la source des connaissances humaine A cette doctrine empiriste, Leibniz, partisan résolu du rationalisme, oppose à son tour es arguments. L'expérience n'offre que des exemples, d'ou nous ne pouvons induire que des idées générales, or notre esprit saisit bien plus que des généralités. Il est capable de conce voir, comme le montre l'exemple des mathématiques, des vérités nécessaires, universelles et ternelles qui ne peuvent qu'e innées à notre esprit. En outre, montrant que des idées, d'abord présentes en puissance dans tout esprit, peuvent ensuite apparaitre en toute clarté, Leibniz accorde un statut a la notion de pensée inconsciente. Tel est l'essentiel des thèses que Leibniz expose dans les quelques pages de la préface de ce dialogue imaginaire.

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