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Leibniz, Nouveaux essais sur l’entendement humain

Commentaire de texte : Leibniz, Nouveaux essais sur l’entendement humain. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2016  •  Commentaire de texte  •  739 Mots (3 Pages)  •  5 460 Vues

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Explication de texte : Leibniz, Nouveaux essais sur l’entendement humain

 Que permet l’identification de soi ? C’est précisément le thème qu’aborde le philosophe Leibniz dans son texte extrait de Nouveaux essais sur l’entendement humain paru en 1703. Après avoir nuancé ses propos, l’auteur essaie de nous montrer que nous sommes toujours le même moi. Il affirme que l’homme est un être immuable quelque soit son état et que l’homme est responsable de chacune de ses actions. La mémoire ne définie pas forcément l’homme. Si l’homme ne se rappelle pas, autrui peut l’aider dans sa quête.

 Si la mémoire ne nous définit pas, qu’est- ce donc qui responsabilise l’homme ?

Première partie : l 1 à 3 exposition de la thèse

 L’auteur commence tout d’abord par une double négation pour atténuer sa thèse. Ainsi, il pense que l’homme est et demeure lui jusqu’à la fin de sa vie même s’il ne s’en souvient plus. L’oubli n’est pas à utiliser comme moyen pour échapper a soi-même car la mémoire est et restera subjective. L’identité personnelle, l’unicité de l’individu, n’est donc pas définie par le souvenir en lui-même mais l’expérience et la marque qu’il aura laissée sur le ‘moi’. Si j’ai grandi par rapport à ‘celui que j’étais dans le berceau’ le moi reste inchangé. Il ne fait qu’évoluer grâce aux expériences acquises. L’identité personnelle, ce qui nous définit, est immuable au cours du temps. La thèse de Leibniz rejoint celle donc de Descartes : l’homme est un être pensant qui ne change pas.

Deuxième partie : l 4 à 9 différenciation des identités du moi

 Donc le passé seul ne définirait pas l’homme. Ce qui le définit est son identité morale : la capacité qu’a l’homme de différencier le bien du mal, la subjectivité de l’homme, inculquée avec son éducation et sa socialisation. L’identité personnelle est secondaire, seule la conscienciosité est primordiale : tant que l’on a conscience de nous et de notre expérience, nous existons. Des ‘saut ou intervalle’, des trous de mémoire plus communément, peuvent arriver, mais nous avons juste besoin de savoir faire le lien entre toutes nos expériences. Il faut savoir saisir leur intérêt pour savoir qui sommes nous réellement. En revanche, quand ce lien est rompu, pour des raisons diverses, comme une amnésie qu’il qualifie de ‘maladie’, autrui est un outil pour la ‘réminiscence’, le souvenir de soi. Il peut m’aider à lier mon passé à mon présent et retrouver son cheminement, grâce aux expériences que j’aurai acquis entre temps. L’oubli est un obstacle que l’homme ne peut franchir que grâce à l’intervention des autres mais n’affecte pas l’identité morale.

 La liaison de conscienciosité et donc l’identité morale seraient ce qui définit l’homme. Quelles sont leurs parts de responsabilité ?

Troisième partie : l 10 à 17 appui

  L’identité morale et nos expériences donc nous définissent et non l’identité personnelle. C’est pour cela que nous sommes responsables de chacune de nos actions conscientes car notre morale est encrée en nous. Si l’action est délibérée nous devons affronter leurs conséquences. C’est ainsi que nous devons être jugé pour nos crimes même si on ne se rappelle plus l’avoir commis. L’aide de l’autre peut nous incriminer car il est de notre devoir de tous de s’aider à se souvenir.

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