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Leibniz, Nouveaux Essais sur l’Entendement humain, Préface. explication de texte

Commentaire de texte : Leibniz, Nouveaux Essais sur l’Entendement humain, Préface. explication de texte. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  1 308 Mots (6 Pages)  •  1 889 Vues

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Les sens sont la fonction de notre corps qui nous permet d'être en contact avec le monde extérieur, celle-ci est universelle et partagée en outre avec les animaux. Les sens nous permettent donc ainsi de capter le monde afin de pouvoir le comprendre.

Il en va de notre capacité à interpréter les événements et à les comprendre, d'en trouver l'origine afin de comprendre le monde.

Thèse: Les sens sont nécessaires mais pas suffisants pour trouver toutes les connaissances, puisqu'ils ne donnent que des exemples.

- Les sens qui ne donnent que des exemples ne sont pas suffisants pour universaliser une vérité.

. Les sens sont une fonction de l'organisme permettant aux être vivants d'être en contact avec le monde extérieur, ils sont universels et sont le moyen le plus simple et le plus naturel de trouver des connaissances, qu'elles soient valides ou non, puisqu'en effet nous les possédons dès la naissances, et il fait parti de notre instinct que de se fier à eux. De plus, les sens nous donnent de l'expérience puisque qu'à chaque fois que l'ont capte quelque chose cette sensation associée à une cause s'inscrit dans notre mémoire, et nous permet d'affirmer que tel évènement va produire telle conséquence. Mais ceci ne nous donne que des exemples car on ne pourra avoir comme connaissances que ce que l'on a déjà vécu et ces sensations peuvent aussi varier pour de mêmes facteurs ou changer alors que les causes de ces mêmes sensations sont identiques. Les sens ne permettent ainsi que d'avoir des exemples de causes à effets, ou des évènements associés à des sensations, ne provenant que de notre expérience, sur lesquelles s'appuient nos connaissances.

. Or, les exemples ne sont pas suffisants pour déterminer la véracité d'une connaissance, en effet si une sensation est causée par un évènement, ce n'est pas pour autant que si celui-ci se reproduit que les conséquences seront les mêmes et donc produiront les mêmes sensations. De plus, lorsqu'on se base uniquement sur nos expériences, on ne peut pas tout sentir et on a donc pas toutes les données nécessaires pour valider une connaissance, il faut donc admettre qu'on ne capte pas tout et qu'on ne peut donc pas se baser sur nos sens pour valider une connaissance puisque les données pour la valider sont incomplètes.

. Puis, ce n'est pas parce qu'un ou plusieurs exemples vérifient une théorie que celle-ci est vraie pour tous les cas. Ici Leibniz prend l'exemple des grecs et romains qui pensaient qu'en vingt-quatre heures, le jour passait à la nuit et la nuit au jour, ce qui s'est révélé faux à la Nouvelle Zemble puisqu'on y observe des jours et des nuits polaires. Ce serait une erreur de se baser sur les exemples pour valider une connaissance et ce serait aussi un Sophisme de raisonner de cette façon. En effet, ce n'est pas parce qu'un évènement implique un effet que si cet évènement est présent, alors cet effet le sera aussi, ou que si cet effet est présent alors cet évènement le sera. Il faut prendre en compte le fait que plusieurs évènements peuvent causer le même effet et que plusieurs effets peuvent être causés par un même évènement. C'est donc par l'unique démonstration scientifique, se vérifiant pour tous les exemples possibles que l'on peut valider une connaissance.

> Les sens ne sont donc qu'un simple moyen d'accéder à des connaissances partielles, basés sur notre expérience, ceux-ci ne sont donc pas suffisants à la validation des connaissances.

- Les sens sont cependant nécessaires à la connaissance car sans ceux-ci, on ne penserait pas qu'une vérité puisse exister. (cependant, les sens demeurent nécessaires à la validation de connaissances)

. De nos jours, nous possédons des vérités universelles comme les mathématiques qui ne sont basées que sur la preuve ou la démonstration des propriétés et non simplement sur les exemples que l'on peu observer. Les vérités mathématiques sont en effet, relativement les seules connaissances scientifiques dont la véracité est sûre car elles ne se basent que sur

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