L’être Humain Dissertation Finale
Dissertation : L’être Humain Dissertation Finale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gordon975 • 1 Novembre 2021 • Dissertation • 1 372 Mots (6 Pages) • 674 Vues
Jules ARGIS
L’être Humain
340102MQ
Groupe 02
Dissertation Finale
Travail présenté à M. Rémi VACHON
Département de Philosophie
Collège Lionel Groulx
Le 14 Décembre 2020
La réflexion de la place et l’importance du gouvernement dans une société est une remise en question importante qui, comme nous allons le voir, à amener des changements durant le 17ème siècle en Europe et à montrer la voie de la démocratie.
Comment savoir si une personne est mauvaise de nature ou cela a été causé par son environnement ?
Deux philosophes de cette époque proposent deux réponses différentes à cette question.
D ou viennent l’égoïsme et la cruauté chez l’être humain ?
Thomas Hobbes est un philosophe né en 1588 et mort en 1679 il a donc vécu en Angleterre dans un contexte de monarchie absolue de droit divin.
C’est une époque ou dans toute l’Europe, les citoyens commencent à remettre en question leurs dirigeants. Ils doivent être au service du peuple et non se servir du peuple comme c’était le cas durant tout le moyen âge. De nombreuses guerres civiles éclatent et choquent par leurs violences. Ces combats sont incontrôlables et font de nombreux dommages collatéraux. Les théories sur le contrat social apparaissent et Hobbes va proposer une théorie qui va faire tergiverser le monde philosophique de l’époque : c’est « l’état de nature ».
Pour répondre à la question à quoi sert d’avoir des dirigeants, Hobbes va partir d’un état de nature ou il n’y a pas de pouvoir politique, aucune loi, aucune convention.
Dans ce monde imaginaire, il y aurait une égalité relative car tout le monde est dangereux, n’importe qui peux tuer n’importe qui pendant ton sommeil. Sans conventions, aucune morale n’existerait donc rien ne peut être juger de bien ou de mal. Pour se protéger, l’Humain est prêt à tout. Dans le même principe l’Humain va calculer ses propres intérêts et être égoïste et rationnel. Toutes ces caractéristiques vont amener à des conflits que Hobbes va séparer en trois catégories :
La rivalité car un Homme peut posséder des biens seulement tant qu’il est en capacité de les protéger.
La méfiance, par exemple lorsque quelqu’un possède une grande réserve de nourriture, il va être méfiant et ne pas vouloir que cela se sache de peur de se faire voler. Il pourrait même aller jusqu’à tuer une personne qui aurait vus ses précieux biens.
Et enfin la fierté, Hobbes pense que l’honneur est une valeur naturelle de l’Humain et cela amènerait les hommes à se battre entre eux pour protéger leur image ou l’image de leurs familles.
Ces conflits amènent à un état de guerre. Hobbes ne pense pas que les Hommes se battraient s’en arrêt, mais ils serraient dans la crainte permanente des autres, toujours sur leurs gardes. La vie humaine serait une vie animale, pénible et brève, ils n’auraient plus le temps de travailler et même s’ils trouvaient le temps, ils n’auraient pas le temps d’acquérir les capacités cognitives pour.
Dans le but de sortir de cet état de guerre, l’homme n’a pas le choix de créer des lois, des conventions, donner le pouvoir à quelqu’un pour qu’il gère la sécurité de tous et mette en place des punitions pour ceux qui ne respectent pas ces lois-là. Hobbes pense que ce quelqu’un doit être assez puissant pour faire peur à tout le monde et que personne ne puisse penser qu’il serait capable de renverser le gouvernement en place. Ce pouvoir politique permet aux humains de se socialiser et d’échapper à sa nature égoïste.
John Locke, philosophe anglais né en 1632 et mort en 1704 va apporter une théorie qui répond à Hobbes car il n’est pas en accord avec l’entièreté de « l’état de nature ».
Hobbes pense que le seul rôle du gouvernement est de garantir la paix et l’ordre, qu’il soit démocratique ou dictatorial. Locke a un avis qui diffère et il va l’expliquer dans sa version ajustée de la théorie de Hobbes
Tout comme Hobbes, sa réflexion démarre par l’état de nature, seule différence, Locke pense qu’il existerait une morale basée sur des principes fondamentaux que les humains comprendraient et appliqueraient dans l’espoir de survivre : la loi naturelle.
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