Le travail est-il un mal nécessaire ?

Dissertation : Faut-il considéré le travail comme un mal nécessaire ?

Le travail est un effort individuel ou collectif, physique et intellectuel que les hommes produisent pour percevoir une rémunération en échange Dans notre société actuelle, nous devons échange une partie de cette rémunération, soit de l’argent contre des biens et des services primordiales pour satisfaire nos besoins et survivre. Tel est le sens du travail : un moyen de subsistance. Le travail est aussi une activité de transformation de la nature, de l’homme de soi-même. Mais le travail pour l’homme ordinaire rime avec contrainte, empêchement à la liberté, au désir, pénibilité, peine à un effort consenti contre son gré. L’étymologie latine du mot travail signifie « instrument de torture » ce qui connote que le travail est une activité de souffrance. Ainsi le travail est souvent considéré par les hommes comme un mal nécessaire, comme une activité dont les efforts humains sont motivés par un salaire, un échange.

Le sujet « Faut-il considéré le travail comme un mal nécessaire ? » sous-entend que le travail est un mal nécessaire . Pour le traiter , nous envisagerons dans un premier temps les raisons qui montrent que le travail est une corvée, un mal , une nécessité une obligation … . Puis, dans un second temps nous étudierons les autres aspects du travail à savoir Peut-il être autre chose ? peut-il être considéré positif ? Peut-il être à l’origine de ce qui est bon ?

Premièrement le travail est considéré par beaucoup d’êtres humains . En effet il est synonyme de corvée, de devoir, d’obligation, de contrainte et cela, dès son origine. Depuis sa création et aujourd’hui encore, le travail est une action infligée aux hommes par des individus qui leur sont supérieurs. Dans la Grèce antique, le travail était réservé exclusivement aux esclaves et aux étrangers. Hors de question pour un homme libre de la cité d’Athènes par exemple, considéré comme supérieur, de se livrer à une tâche si pénible, si contraignante. Aujourd’hui, ce sont les employés qui se livrent au travail sous l’autorité de leur patron. Même si au fil des siècles, de nombreux changements sont intervenus dans ce domaine, on a conservé cette hiérarchie employé – patron. Dans le domaine du travail, la grande majorité de la population active correspond au titre d’employé. Or, les employés sont soumis aux décisions, aux actions, aux règles infligées par leur patron et sont par ailleurs privés de leur liberté. On retrouve cette dimension dans de nombreux récits religieux ou le travail possède la caractéristique de ne pas être naturel mais d’être imposé par un élément externe. C’est le cas dans la religion chrétienne. La Bible présente l’homme d’abord comme un être vivant dans le jardin d’Eden, où il peut vivre sans travailler car ce lieu lui offre naturellement une existence agréable. Néanmoins, lorsque qu’Adam et Ève commettent le péché originel, ils sont punis par Dieu qui les envoient sur terre ou l’homme doit travailler pour survivre. Dans ce cas, le travail est une punition sacrée imposée aux humains pour leur punir de leur désobéissance. Le travail est ici vu comme une malédiction et son aspect pénible et douloureux est ainsi exprimé dans cet exemple. Cet aspect contraignant du travail est accentué par le fait qu’il s’agir d’une activité nécessaire.

Effectivement, la société actuelle et le désir des hommes démontrent que le travail est une nécessité. Il est nécessaire pour l’homme de contenter ses envies. Aucun être humain ne peut vivre une vie heureuse, agréable sans assouvir ses envies. De nos jours, ses envies sont le plus souvent matérielles et liées à l’achat d’un objet que l’on aime posséder. Cependant, le seul moyen aujourd’hui de répondre à ce désir est de posséder de l’argent. Une rémunération devient donc une nécessité pour que l’homme puisse combler ses envies et le seul moyen d’acquérir une rémunération est le travail. Par exemple, lorsqu’un nouveau téléphone très moderne est mis en vente, il attire la convoitise des hommes. Ces derniers vont donc travailler durement pour pouvoir l’acheter. Ainsi le travail est nécessaire pour combler ses désirs. Cependant, il s’agit d’une contrainte puisqu’il est imposé par des hommes pour que l’humanité ait la capacité de satisfaire ses envies, ce qui est nécessaire à l’être humain. La société joue également un rôle important en ce qui concerne le travail. Depuis petit, on demande aux enfants « Quel travail voudrait tu faire plus tard ? ». On les éduque sur la nécessité du travail en leur disant « travaille bien à l’école pour avoir un bon métier plus tard ». Ces deux phrases, chaque individu les as déjà entendues. Cela souligne la nécessité, l’obligation de travailler. Depuis petit, on sait que l’on ne pourra pas vivre sans travailler. Cette influence de la société se poursuit tout au long de la vie. Nous vivons dans une société ou l’identité d’une personne repose essentiellement sur l’emploi qu’il exerce. Ne pas travailler c’est ne pas avoir d’existence sociale. De fait , un individu qui ne travaille pas est vu comme un quelqu’un de feignant, inutile et qui n’a pas compris le sens de la vie. En revanche celui qui travaille est vu comme un homme courageux, avec des valeurs qui s’efforce pour vivre correctement.

Ainsi, la société et le désir des hommes nous montrent la nécessité, le caractère obligatoire et contraignant du travail. Il est avant tout essentiel pour l’homme de subvenir à ses besoins vitaux et ses désirs et cela passe par un travail souvent long et pénible. Le travail signifie ainsi l’effort, la fatigue, la douleur la contrainte. Le travail peut donc être qualifié de mal nécessaire.

D’autres part, on peut considérer que le travail est bien plus que tout cela. Effectivement, bien que le travail soit considéré en majorité comme un « mal », ce dernier possède également des dimensions positives. Tous les hommes ne détestent pas le travail en général. Certains en trouvent même du plaisir en particulier les individus qui aiment leur métier. Comme le dit Confucius, ancien philosophe chinois, « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ». Il est vrai que l’individu qui aime son métier ne travaille pas seulement pour l’argent, pour subvenir à ses besoins mais également pour le plaisir qu’il prend dans son travail. Prenons l’exemple d’un sportif de haut niveau. Ce dernier exerce sa passion

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